Que vous soyez complètement débutant ou bien dotés de quelques connaissances en Allemand, un jour ou l'autre se pose la question de "donner un coup de collier" pour faciliter les échanges au quotidien ou bien au travail
(Crédit photo: XHN)
Une des premières questions à se poser est de connaître son niveau. Les mentions "Allemand parlé", "Allemand courant" sont très vagues et laissent place à beaucoup d'interprétations. Autant se référer à un référentiel commun défini au niveau européen. Les niveaux vont de A1 (débutant) à C1 (niveau langue maternelle), en passant par A2, B1-B2 et C2. Toute similitude avec d'autres échelles de notation (AAA, ?) est purement fortuite? Il est également judicieux de bien déterminer l'objectif de cette démarche : élargir son vocabulaire, faciliter sa compréhension, améliorer sa grammaire pour éviter un quiproquo avec un datif mis à la place d'un accusatif ?
Autant d'éléments qui doivent vous aider à choisir parmi les différentes formules pour progresser : cours en groupe ou particulier, dialogue avec un binôme, objectif de passer un certificat ou non? Ainsi que le rythme de cette gymnastique pour le cerveau: en intensif sur une à plusieurs semaines ou bien une à deux heures par semaine.
Et, tous les moyens mnémotechniques sont bons pour apprendre une langue. En allemand, on parle de « Eselbrücke », le pont de l'âne. Pour apprendre les chiffres ? Rien de tel que de ne pas regarder l'affichage de la caisse enregistreuse au moment de payer?.
Quelles formules sur Hambourg ?
Plusieurs formules de cours sont possibles. Les "Integrationkurz" sont intensifs et très peu cher : compter 600 euros pour 600 heures ? Soit 6 mois de cours, à raison de 5 heures par jour, du lundi au vendredi. Vous avez déjà des bases et souhaiter les entretenir, une bonne option pourrait être les "Abendskurz" sous forme de une à deux séances par semaine. Enfin, pour les salariés, les "Bildungsurlaub" permettent de suivre cinq jours de formation par an : l'employé paie sa formation ; son employeur et un organisme gouvernemental assurent sa rémunération. Ce principe de "Bildungsurlaub", littéralement vacances de formation, se rapproche du DIF (Droit Individuel à la Formation) du droit social français.
Sur Hambourg, un rapide coup d'?il aux pages jaunes retourne plusieurs instituts de langue : Goethe Institut, Berlitz, Inlingua, Lingurama, Colon, ? Sans oublier l'Institut Français ou bien le réseau des Volkschule (littéralement école du peuple) qui proposent des formation, souvent sous forme de cours du soir.
Et comment font certains salariés germanophones pour apprendre notre langue ? Une bonne immersion linguistique sous forme "Bildungsurlaub" dans des régions francophones. Où voulez-vous partir : Guadeloupe ou Tahiti ?
XHN (www.lepetitjournal.com/hambourg.html) vendredi 3 février 2012