Le Français Alain Robert a escaladé à mains nues le bâtiment de la Deutsche Bahn, haut de 166 mètres, le 1er octobre à Francfort. Au cas où vous auriez manqué cet événement, suivez-nous pour en savoir plus.
Alain Robert a 58 ans. Eternel enfant, il commence à escalader dès l’âge de 10 ans, inspiré par un film, tiré d’un livre d’Henri Troyat, la Neige en deuil. S’il dit vouloir depuis petit être Zorro ou Robin des bois, il aura en tout cas réussi à devenir Spiderman. Et un Spiderman justicier, car il défend souvent une cause lors de ses montées vertigineuses. En 2019, il a ainsi escaladé un building accompagné d’une banderole pour la paix lors de la crise politique à Hong Kong. La même année, il a également pu récolter 5 000€ pour l’entretien de Notre-Dame de Paris, juste avant l’incendie. A Francfort, il souhaitait, par son action, rassurer la population « Escalader ce bâtiment est plus dangereux que le coronavirus. Protégez-vous, gardez vos distances, faites attention. Mais n'ayez pas peur ! Vivez normalement » comme il a indiqué au Bild Zeitung.
Mais les risques du métier sont nombreux. D’abord Alain Robert a subi plusieurs blessures sévères, ses médecins allant même jusqu’à lui dire de ne plus jamais escalader. Par ailleurs, la police sanctionne souvent l’homme-araignée, parfois jusqu’à l’enquête criminelle, comme c’est le cas à Francfort où il a été arrêté et s’est vu écoper d’une amende.
Mais Alain Robert, infatigable, ne s’arrête pas et continue de voyager aux quatre coins du monde, en quête de nouveaux projets et donnant à chaque fois « un petit coup de pied – sympathique – aux fesses de la société », comme il l’a affirmé sur le plateau de On n’est pas couché en 2011.
JB (lepetitjournal.com/francfort)