130 pays à risque pour l'Allemagne, 16 pour la France
Ceux qui ne reviennent pas d’une zone à risque mais qui souhaiteraient tout de même se faire tester auront également la possibilité de le faire gratuitement.
L’obligation de dépistage pour les vacanciers au retour des zones à risque (Brésil, Etats-Unis, Russie, Turquie, Serbie, Luxembourg, Israël, Egypte...) est actuellement étudiée, bien que cela puisse se heurter à des obstacles juridiques.
Si les mesures semblent exagérées face à la France qui, de son côté, n’a rendu le dépistage obligatoire que pour seulement 16 pays qu’elle désigne comme étant à risque, l’Allemagne tente d’apporter des solutions concrètes face à la crainte d’une seconde vague.
Alors que samedi 25 juillet, 781 nouvelles infections avaient été déclarées en Allemagne, lundi 27 juillet on dénombre 340 cas de plus, a rapporté l’Institut Robert Koch qui considère la situation comme préoccupante. Selon le ministre-président du Land de Saxe, Michael Kretschmer, « La seconde vague est déjà là. » Le pays qui s’était démarqué de ses voisins européens dans sa gestion de la pandémie voit désormais la menace d’une seconde vague d’infection planer sur son territoire.
Alors que les vacances scolaires ont plus au moins débuté dans chacun des 16 Länder, les autorités craignent un comportement imprudent de vacanciers, comme par exemple les vacanciers fêtards de l’île de Majorque, que les Allemands surnomment parfois « le 17e Länder d’Allemagne » tellement cette destination est prisée par leurs concitoyens. Beaucoup craignent alors que les personnes ne ramènent le virus sur le territoire allemand au retour de l’étranger.
Les 130 pays considérés comme « à risque » à retrouver ici