7 mars 2020, les pays d’Asie continuent de mettre en œuvre des restrictions supplémentaires sur les voyages et des mesures de dépistage sanitaire dans les plateformes de transport, notamment les aéroports, les ports maritimes et les postes frontières, afin de contenir la propagation de l'épidémie de COVID-19 (anciennement coronavirus). On fait le point.
Les conseils si vous voyagez
- Restez prêt à faire face à des changements à court terme des restrictions d'entrée et maintenez des itinéraires flexibles ; reconfirmez les itinéraires en fonction des restrictions en vigueur à votre destination avant le voyage.
- Prévoyez un délai supplémentaire lors du passage dans les aéroports de la région, en tenant compte des contrôles de température et de santé. Si vous voyez ou transitez à partir de la Chine, attendez-vous à un examen plus rigoureux.
- Contactez directement votre compagnie aérienne pour confirmer le statut de votre vol.
- Ne voyagez pas si vous êtes malade ; les voyageurs malades courent le risque d'être mis en quarantaine et soumis à des tests.
- Surveillez les dernières informations sur le virus, ainsi que les procédures de quarantaine et d'isolement mises en œuvre, dans les aéroports de votre destination et du point d'origine. Voici ci-dessous le point à ce jour sur les restrictions mises en place :
Le point par pays
Australie (dernière actu 4 mars) :
Tous les voyageurs étrangers se verront refuser l'entrée s'ils se sont rendus en Chine continentale, en Corée du Sud ou en Iran dans les 14 jours précédant leur arrivée. Les citoyens australiens, les résidents permanents et la famille immédiate sont exemptés mais doivent s'isoler chez eux pendant 14 jours. Les voyageurs arrivant d'Italie seront soumis à des mesures de contrôle "anticipé".
Bangladesh (dernière actu 4 mars) :
Tous les voyageurs en provenance de Chine (y compris les RAS de Hong Kong et de Macao, ou de Taïwan (Chine)), d'Italie, du Japon, du Koweït et de Corée du Sud doivent être munis d'un certificat médical prouvant qu'ils sont exempts de COVID-19 lorsqu'ils demandent un visa. Les visas à l'arrivée sont suspendus pour les personnes titulaires de passeports de Hong Kong, d'Italie, du Japon, du Koweït, de Macao, de la République populaire de Chine (RPC), de la Corée du Sud et de Taïwan (Chine), à l'exception de celles qui possèdent déjà un visa du Bangladesh.
Bhoutan (dernière actu 6 mars)
Tous les voyageurs étrangers se verront refuser l'entrée au Bhoutan jusqu'au 20 mars au moins.
Brunei (dernière actu 5 mars) :
Tous les titulaires de passeports chinois délivrés dans les provinces de Hubei, Jiangsu et Zhejiang, ainsi que ceux qui ont déjà voyagé dans ces trois provinces mais aussi en Iran et en Italie dans les 14 jours précédant leur arrivée, se verront refuser l'entrée. Ces restrictions ne s'appliquent pas aux citoyens du Brunei, aux résidents permanents et aux détenteurs de passeports de longue durée. Tous les voyageurs qui se sont rendus dans d'autres parties de la Chine continentale ou en Corée du Sud dans les 14 jours précédant leur arrivée devront se soumettre à un auto-isolement pendant 14 jours.
Hong Kong (dernière actu 1er mars) :
Les groupes de voyageurs suivants ne sont pas autorisés à entrer à Hong Kong : (1) les non-résidents qui ont voyagé ou qui se sont rendus dans le Hubei et en Corée du Sud au cours des 14 derniers jours ; (2) les détenteurs de passeports et/ou de cartes d'identité de la RPC délivrés dans le Hubei ; (3) les non-résidents ayant voyagé en Chine continentale au cours des 14 derniers jours et dont le permis d'entrée à Hong Kong est d'une durée inférieure à 14 jours. Des dérogations sont accordées aux voyageurs qui transitent par Hong Kong. Tous ceux qui entrent à Hong Kong depuis la Chine continentale, y compris les résidents de Hong Kong et les résidents du continent, sont soumis à une quarantaine obligatoire de 14 jours à leur arrivée. Les résidents qui se sont rendus dans la ville de Daegu ou dans la province de North Gyeonsang (toutes deux en Corée du Sud) au cours des 14 derniers jours sont soumis à un ordre de quarantaine. Les résidents qui reviennent d'autres villes et provinces coréennes devront se soumettre à une surveillance médicale pendant 14 jours. En outre, tous les voyageurs, y compris les résidents, qui se sont rendus dans les régions de Lombardie et de Vénétie en Italie, ainsi qu'en Iran au cours des 14 derniers jours, seront envoyés dans des centres de quarantaine à leur arrivée. Dix des 13 postes-frontières avec la Chine continentale et deux terminaux de croisière ont été fermés.
Inde (dernière actu 6 mars) :
Les voyageurs de toutes nationalités qui se rendent en Chine continentale, en Iran, en Italie, au Japon et en Corée du Sud depuis le 1er février sont interdits d'entrée. En outre, les titulaires de passeports iraniens, italiens, japonais et sud-coréens qui ne sont pas entrés en Inde constateront que tous les visas existants délivrés au plus tard le 3 mars, y compris les visas électroniques, ont été annulés. Les ressortissants japonais et sud-coréens ne pourront plus obtenir de visa à l'arrivée. Tous les visas ordinaires, y compris les visas électroniques, délivrés le 5 février ou avant cette date aux voyageurs détenteurs d'un passeport chinois restent également suspendus. À partir du 10 mars, tous les ressortissants indiens qui se sont rendus en Corée du Sud ou en Italie devront être munis d'un certificat médical indiquant un test négatif pour COVID-19.
Indonésie (dernière actu 5 mars) :
Tous les voyageurs qui se sont rendus en Chine continentale ou dans les régions d'Iran, d'Italie ou de Corée du Sud touchées par le COVID-19 au cours des 14 jours précédents se verront refuser l'entrée sur le territoire. (En Iran, ces régions touchées sont désignées comme Téhéran, Qom et Gilan ; en Italie, les régions de Lombardi, Venetto, Emilia-Romagna, Marche et Piémont ; en Corée du Sud, la ville de Daegu et la province de Gyeongsang Nord). Cette restriction n'est pas applicable aux citoyens et résidents indonésiens. Auparavant, l'Indonésie avait également suspendu les services de visa à l'arrivée et d'entrée sans visa pour les détenteurs de passeports chinois.Les voyageurs en provenance d'Iran, d'Italie et de Corée du Sud qui viennent de l'extérieur des zones susmentionnées doivent fournir des certificats médicaux attestant qu'ils sont exempts de COVID-19 à leur arrivée.
Japon (dernière actu 5 mars) :
Depuis le 7 mars, les voyageurs se voient refuser l'entrée si, au cours des 14 derniers jours, ils ont visité les provinces de Hubei et de Zhejiang en Chine, la ville de Daegu, ou les provinces de Cheongdo, Gyeongsan, Andong, Yeongcheon, Chilgok, Uiseong, Seongju, Gunwi (toute la province de Gyeongsang du Nord) en Corée du Sud, ou la ville de Qom, Téhéran et Gilman en Iran. Tous les titulaires de passeports chinois délivrés dans le Hubei et le Zhejiang se verront également refuser l'entrée sur le territoire.
Laos (dernière actu 5 mars) :
Les voyageurs en provenance de pays où des cas de COVID-19 ont été confirmés et qui ne présentent pas de symptômes seront soumis à une période de quarantaine de 14 jours à domicile. Ceux provenant des pays susmentionnés et présentant des symptômes seront emmenés à l'hôpital pour y être testés et suivis. Les demandes de visa électronique sont suspendues pour les détenteurs de passeports chinois. Le pays aurait également fermé les frontières terrestres avec la Chine continentale et le Myanmar.
Macao (date de directive non connue):
Les voyageurs qui résident ou ont séjourné dans la province de Hubei dans les 14 jours précédant leur arrivée sont interdits d'entrée, sauf s'ils fournissent un certificat médical indiquant qu'ils ne sont pas infectés. Les voyageurs qui ont séjourné en Iran, en Italie ou en Corée du Sud seront soumis à une quarantaine de 14 jours. Les voyageurs qui ont visité l'Iran, l'Italie ou la Corée du Sud seront soumis à une observation médicale dans des lieux désignés, conformément aux instructions des autorités sanitaires.
Malaisie (dernière actu 5 mars) :
Les personnes qui se sont rendues dans les zones touchées par le COVID-19 en Chine ou en Iran, en Italie, au Japon et en Corée du Sud au cours des 14 derniers jours se voient interdire l'entrée en Malaisie. (En Chine, cela signifie les provinces du Hubei, du Zhejiang et du Jiangsu ; en Iran, cela signifie Téhéran, Qom et Gilan ; en Italie, en Lombardie, en Vénétie et en Émilie-Romagne, au Japon, la région de Hokkaido, et en Corée du Sud, cela s'applique à la ville de Daegu ou au comté de Cheongdo). Tous ceux qui se sont rendus en Chine ou n'importe où en Corée du Sud au cours des 14 derniers jours se verront refuser l'entrée dans les États du Sabah et du Sarawak. Le gouvernement a précédemment interdit l'entrée aux titulaires de passeports chinois délivrés dans le Hubei, le Zhejiang ou le Jiangsu et a apporté des modifications au régime des visas.
Maldives (dernière actu 3 mars) :
L'entrée sera refusée à tous les voyageurs étrangers ayant voyagé en Chine continentale (à l'exception de Hong Kong et Macao), en Iran ou à Daegu, Gyeongbuk, Busan, Séoul, Gyeonggi et Gyeongnam (Corée du Sud) au cours des 14 derniers jours, quelle que soit leur nationalité. Cette restriction n'est pas applicable aux citoyens maldiviens, qui seront soumis à une quarantaine de 14 jours.
Mongolie (dernière actu 28 février) :
Tous les voyageurs, à l'exception des résidents de Mongolie, se verront refuser l'entrée s'ils ont visité la Chine, y compris Hong Kong, Macao ou Taïwan, depuis le 1er janvier. Tous les points de passage frontaliers avec la Chine restent fermés jusqu'au 30 mars. En outre, les voyageurs étrangers qui se sont rendus en Iran, en Italie, au Japon ou en Corée du Sud au cours des 14 derniers jours se verront également refuser l'entrée ou le transit.
Myanmar (dernière actu 6 février) :
Les services de visa à l'arrivée ont été suspendus pour tous les détenteurs de passeports de la RPC ainsi que pour ceux qui arrivent de Chine continentale. Les autorités ont renforcé les contrôles sanitaires le long de la frontière avec la Chine continentale.
Népal (dernière actu 5 mars) :
Depuis le 10 mars, les ressortissants de la Chine (y compris Hong Kong et Macao), de l'Iran, de l'Italie, du Japon et de la Corée du Sud ne peuvent plus obtenir de visa à leur arrivée. Ils doivent obtenir un visa avant leur départ. Les postes frontières Rasuwagadhi et Tatopani avec la Chine sont fermés. (Le point frontalier Tatopani avec la Chine est le plus court chemin vers la capitale Katmandou). Les voyageurs en provenance ou en transit des lieux susmentionnés doivent se munir d'un certificat médical avant leur arrivée.
Nouvelle-Zélande (dernière actu 2 mars) :
Tous les ressortissants étrangers qui ont séjourné en Chine continentale ou en Iran 14 jours avant leur départ se verront refuser l'entrée ou le transit. En outre, toute personne qui se trouvait à bord du navire de croisière Diamond Princess 14 jours avant le départ se verra refuser l'entrée. Les restrictions ne s'appliquent pas aux citoyens néo-zélandais, aux résidents permanents, aux résidents ayant des conditions de voyage valables et aux membres de leur famille immédiate, ainsi qu'aux citoyens australiens et aux résidents permanents qui résident en Nouvelle-Zélande. Toutefois, ils devront s'isoler pendant une période de 14 jours à leur arrivée dans le pays. En outre, tous les voyageurs qui ont séjourné en Chine continentale, en Iran, en Italie du Nord ou en Corée du Sud seront invités à s'isoler pendant 14 jours.
Corée du Nord (dernière actu 15 février) :
L'entrée de tous les touristes dans le pays a été temporairement suspendue, selon plusieurs voyagistes. Tous les autres visiteurs étrangers sont soumis à une quarantaine de 30 jours.
Philippines (dernière actu 3 mars) :
Tous les voyageurs, à l'exception des citoyens et résidents permanents philippins, qui se sont rendus en Chine, y compris à Hong Kong et Macao, dans les 14 jours suivant leur arrivée se verront refuser l'entrée et le transit. Les citoyens philippins en provenance de Chine devront se soumettre à une période de quarantaine de 14 jours à leur arrivée aux Philippines. En outre, les voyageurs étrangers qui ont voyagé ou transité par la province de North Gyeongsang et la ville de Daegu (Corée du Sud) au cours des 14 derniers jours se verront refuser l'entrée dans le pays.
Singapour (dernière actu 4 mars) :
Tous les titulaires de passeports chinois délivrés dans le Hubei et les titulaires de passeports iraniens, ainsi que les voyageurs ayant visité la Chine continentale, l'Iran, l'Italie du Nord ou la Corée du Sud dans les 14 jours suivant leur arrivée se verront refuser l'entrée ou le transit à Singapour. (L'Italie du Nord désigne huit régions administratives : Vallée d'Aoste, Piémont, Ligurie, Lombardie, Émilie-Romagne, Vénétie, Frioul-Vénétie Julienne et Trentin-Haut-Adige/Sudtirol). Tous les visas et permis délivrés aux détenteurs de passeports chinois et iraniens ont été suspendus. Les citoyens, les résidents permanents et les titulaires de passeports de longue durée qui se sont rendus dans les endroits susmentionnés devront obtenir l'approbation du ministère de la main-d'œuvre avant d'entreprendre leur voyage. Ceux qui se sont rendus en Chine continentale, en Iran, en Italie du Nord ou en Corée du Sud au cours des 14 derniers jours sont tenus de respecter un avis de séjour qui les oblige à rester dans leur lieu de résidence à tout moment.
Corée du Sud (dernière actu 15 février):
Tous les ressortissants étrangers ayant visité le Hubei dans les 14 jours précédant leur arrivée se verront refuser l'entrée sur le territoire. Les détenteurs de passeports chinois munis de visas délivrés par le consulat coréen de Wuhan (Chine) ou de passeports délivrés à Hubei ne sont pas autorisés à entrer dans le pays. À compter du 12 février, tous les passagers en provenance de Hong Kong ou de Macao devront voyager avec un téléphone portable en état de marche et un numéro de téléphone valide. Le programme de transit sans visa dans tous les aéroports coréens a été suspendu jusqu'au 17 février pour tout voyageur quittant la Chine continentale. Une suspension de l'entrée sans visa sur l'île de Jeju (Corée du Sud) reste en vigueur pour tous les détenteurs de passeports étrangers.
Sri Lanka (dernière actu 4 mars):
Tous les voyageurs arrivant au Sri Lanka en provenance d'Italie, de Corée du Sud et d'Iran seront soumis à une période de quarantaine obligatoire de 15 jours sur leurs lieux de séjour respectifs. Les passagers ne seront pas autorisés à débarquer des navires de croisière entrants. Les visas à l'arrivée seront suspendus pour tous les voyageurs chinois.
Taïwan (dernière actu 28 février) :
Tous les étrangers sans permis de séjour taïwanais valide qui ont visité la Chine continentale, Hong Kong ou Macao dans les 14 jours précédant leur arrivée se verront refuser l'entrée. La délivrance de visas (visa à l'arrivée ou demande de visa en ligne) pour les détenteurs de passeports de Hong Kong et de Macao est suspendue. Tout passager (autre que ceux énumérés ci-dessus) qui transite par la Chine continentale, Hong Kong ou Macao sera autorisé à entrer à Taïwan. Les voyageurs, étrangers et citoyens, arrivant d'Iran, de Corée du Sud et d'Italie seront soumis à une quarantaine à domicile de 14 jours.
Thaïlande (dernière actu 5 mars) :
Il sera conseillé aux voyageurs en provenance de Chine continentale, de Hong Kong (RAS de Chine), d'Iran, d'Italie, de Macao (RAS de Chine) et de Corée du Sud de se mettre en quarantaine pendant 14 jours à leur résidence ou à leur hôtel, où ils devront se présenter à des fonctionnaires qui effectueront des contrôles quotidiens.
Vietnam (dernière actu 6 mars) :
L'exemption de visa a été suspendue pour les détenteurs de passeports sud-coréens et italiens. Tous les voyageurs en provenance de Chine continentale, de Corée du Sud, d'Italie et d'Iran sont tenus de se soumettre à des déclarations médicales et à une quarantaine à leur entrée. Ceux qui présentent des symptômes du COVID-19 seront transférés dans des établissements de santé désignés du pays pour y être isolés. Tous les voyageurs à l'arrivée devront remplir une déclaration de santé électronique à l'aéroport.
source : SOS International