A la recherche d'un peu de fraîcheur sans aller trop loin : prenez-vite la direction de Coonoor, dans les collines bleues des Nilgiris dans le Tamil Nadu !
Moins peuplée et moins connue qu'Ooty, la deuxième ville de montagne des Nilgiris, offre pourtant des possibilités d'escapades et d'activités très comparables.
Promenades dans les champs de thé, virée en train à flanc de colline, des marchés animés et des temples colorés. Partout l'accueil y est authentique et digne de la réputation des Indiens du sud.
Que sont les Hill Stations en Inde ?
Le terme Hill Station a été utilisé principalement dans l'Asie coloniale (en particulier en Inde), mais aussi en Afrique (plus rarement), pour désigner les villes fondées par les colons européens pour se protéger de la chaleur estivale des plaines. En Inde, qui compte le plus grand nombre de stations de montagne, la plupart d'entre elles sont situées à une altitude d'environ 1 000 à 2 500 mètres.
Dans son ouvrage The Magic Mountains, Hill Stations and the British Raj, Dane Kennedy explique que "leur origine remonte aux efforts déployés au début du XIXe siècle pour créer des sanatoriums dans le sous-continent, où les Européens pouvaient se remettre de la chaleur et des maladies des tropiques. Mais les stations de montagne ont rapidement pris une importance qui dépassait de loin leur attrait thérapeutique initial. L'élite britannique expatriée venait chercher dans ces sanctuaires couverts de nuages un soulagement saisonnier, non seulement contre les effets physiques d'un climat rigoureux, mais aussi contre les effets sociaux et psychologiques d'une culture étrangère. Ils y ont établi des communautés fermées dans un cadre qu'ils avaient eux-mêmes conçu."