C’est une information que révèle l’agence de presse du sud de la Birmanie Dawei Watch : les policiers locaux obèses ou en surpoids ont reçu l’ordre de maigrir ! Il semble même que la cure d’amaigrissement va concerner l’ensemble du pays, selon le média, qui croit savoir que non seulement les forces de police mais également le Bureau des enquêtes sensibles, la Direction des prisons et d’autres direction dépendant du ministère de l’Intérieur, contrôlé par des militaires, vont devoir se mettre au régime. La région du Tanintharyi constitue aujourd’hui le fer de lance d’un programme national de remise en forme des forces d’intervention d’urgence, selon le lieutenant-colonel Sein Win, en charge de ce programme.
Les activités physiques sont donc de rigueur depuis mi-mai dans le sud du pays et ceux qui se sont un peu trop laissez aller sur la bière et la poitrine de porc ont quatre mois pour retrouver un tour de taille qui fasse honneur à des gardiens de l’ordre. Et pas de tir au flan (flanc ?)… A un policier qui expliquait que « ses horaires de travail ne lui permettaient pas de faire de l’activité physique », les officiers ont répondu que « du temps serait alloué dans la fin d’après-midi pour des exercices et du sports, obligatoires ». Et attention ! Ceux qui ne perdront pas suffisamment de poids feront face à des sanctions disciplinaires.
Il n’est pas certain en revanche que cette cure de remise en forme permettra à la police birmane de courir plus vite après les voleurs et d’en rattraper quelques-uns, ou d’être enfin plus rapide dans ses procédures et ses enquêtes. La Birmanie est un pays dont l’inefficacité des forces de l’ordre - en matière d’enquête comme de répression de la petite délinquance - est légendaire au sein de sa population…
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