Entouré de sa famille, l’auteur-compositeur-interprète français aux origines libanaises a enflammé les spectateurs dans le cadre exceptionnel du temple de Bacchus lors d’un concert mémorable.
« Cela fait partie des concerts les plus importants de ma vie », s'exclame Matthieu Chedid, alias M, en admirant les ruines romaines qui l'entourent. Dans la famille Chedid, je demande le père, les trois enfants et la petite fille. Avec sa tribu d’artistes et son frère musical Ibrahim Maalouf, l'artiste le plus récompensé aux Victoires de la musique était comme chez lui sur la scène du festival de Baalbeck, ému de jouer et chanter sur la terre de ses ancêtres.
Le concert débute avec des projections d'images sur le temple de Bacchus en hommage à sa grand-mère, l’écrivain Andrée Chedid, aux origines et aux inspirations de M. L’artiste a fait le tour de son répertoire avec ses premiers tubes 'Qui de Nous Deux', 'Machistador', ses titres à tonalité africaine ’Mama Sam’ et 'Amssétou'. Derrière les chanteurs, des équilibristes font des siennes.
Au milieu du concert, toutes lumières éteintes, M s'est faufilé dans les rangs du public avec ses célèbres lunettes lumineuses. Parcourant entièrement les gradins, sa guitare résonnait au milieu des ruines dans une ambiance électrique.
Puis, en guise de bouquet final, le trompettiste Ibrahim Maalouf. Les stars de la chanson française d’origine libanaise se lancent dans un duo émouvant chaleureusement applaudi par les spectateurs conquis.
Louis et Matthieu Chedid
Ibrahim Maalouf et Matthieu Chedid
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