Pendant les élections législatives libanaises, des photos et vidéos montrant des infractions qui prêtent à sourire ont circulé sur les réseaux sociaux. Sélection.
Le jour du vote, 132 observateurs de l’UE ont sillonné le Liban. José Antonio De Gabriel, chef adjoint de la mission européenne pour les élections législatives, livre quelques anecdotes.
- Seuls 47% des bureaux de vote étaient accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des secouristes, militants ou simples citoyens ont donc aidé ces personnes à accéder aux urnes. Ils ont ainsi pu voter même si le lieu ne le permettait pas.
Ces personnes était également la proie de militants politiques prêts à les accompagner jusque dans l'"isoloir", un simple pupitre.
- Il n’existait pas de bulletin en braille ou en langue des signes, et même si des photos des candidats permettaient aux personnes analphabètes de voter, les mal-voyants en étaient eux dans l’incapacité de le faire. Elena Valenciano, cheffe de mission des observateurs, témoigne d’une scène : « Une vieille femme était dans l’isoloir et m’a demandé de lui dire où était son candidat, elle ne voyait rien, mais je ne parle pas arabe ».
A Saïda, dans le sud du pays, le dépouillement s’est effectué à l’extérieur, sous un arbre.
Photo : José Antonio De Gabriel