

Au Liban, comme dans un certain nombre de pays du Moyen Orient, la plaque d’immatriculation reflète le statut social de la personne à qui elle appartient. Les véhicules plus ou moins luxueux qui circulent à Beyrouth arborent ainsi des plaques originales et facilement remarquables.
Caractéristiques générales
Plus la longueur du numéro inscrit sur la plaque est court, plus son propriétaire est considéré comme faisant partie des classes supérieures.
Ce nombre est précédé par une lettre indiquant le centre immatriculateur. Il en existe huit différents : T pour Tripoli et le Liban-Nord, J pour Jounieh et le Mont-Liban, M pour Mkalles et la banlieue est de Beyrouth, B pour la ville de Beyrouth, O pour Ouzaï et la banlieue sud de Beyrouth, S pour Saïda et N pour Nabatieh, au Liban-Sud et Z pour Zahlé et la Bekaa.
Des plaques particulières
Les plaques vertes aux véhicules de location.
Les chefs de l’Etat, ministre et députés, en fonction ou l’ayant été, ont le privilège de bénéficier de plaques particulières avec très peu de chiffres.
Ici, une plaque appartenent à un véhicule des Forces de sécurité intérieure.
Au dela du statut social, un signe de richesse
Certains Libanais n’hesitent pas à dépenser des sommes parfois conséquentes pour l’achat d’une plaque unique et originale.
Officiellement, cette pratique qui consiste à modifier et à échanger les plaques d’immatriculation est interdite mais elle a longtemps eu cours à large échelle.
Numéro de téléphone « spéciaux »
Les numéros de téléphone sont aussi sujets à la surenchère. Dans des magasins de téléphonie, on vend des numéros « spéciaux » comportant une suite de chiffres remarquable.






