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A SAVOIR - Se déplacer au Liban

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Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 10 septembre 2016

 

Pour les piétons et les automobilistes, le pays du Cèdre a ses propres codes de conduite, principalement en raison de ses infrastructures sommaires et du respect très aléatoire des lois.

 

Pour se déplacer aisément au Liban, rien ne vaut sa voiture. Certes, le non-respect du code de la route est généralisé. Excès de vitesse, téléphone au volant, non-respect des priorités, la liste des incartades est longue. Mais vous l'avez compris dès votre arrivée, le Liban a ses propres codes et c'est à vous de vous adapter.

Parmi ces codes, le code couleur des plaques d'immatriculation vous sera utile pour savoir à qui vous avez à faire. Au Liban, la voiture est un marqueur social. La plaque minéralogique est blanche pour les particuliers, verte pour les locations, rouge pour les transports en commun, jaune pour les véhicules diplomatiques, et noire pour les services de sécurité.  

Pour ceux qui n'ont pas de voiture, le Liban est desservi par un réseau de transport en commun qui illustre parfaitement ce qu'est la vie quotidienne du pays : anarchique et fatiguant pour les novices, mais malgré tout fonctionnel pour les initiés. Taxis (individuels) ou services (collectifs) vous emmèneront partout. Les Français devront veiller à la somme que le chauffeur vous demandera parce qu'il essaiera de gonfler les prix. Les femmes devront, elles, veiller à ne pas se faire embêter.

Les autoroutes sont peut-être les seuls endroits au Liban où les classes sociales occupent le même espace, mais à leur place. Sur la voie de gauche, les importants, avec leurs belles voitures teintées qui filent à vive allure. Au milieu, les bonnes gens qui respectent les limitations. Sur les voies de droite, les bus et autres vans qui s'arrêtent brusquement et repartent les portes ouvertes, au mépris des consignes de sécurité les plus élémentaires. Et, virevoltant entre ces files, des casse-cous qui ont fait de leur voiture le seul outil d'affirmation de soi.

Depuis plusieurs mois, les pouvoirs publics ont renforcé le système de contravention et (légèrement) augmenté le nombre d'agents de la circulation sur les routes. Mais le chemin est encore long. En 2015,  3474 personnes ont perdu la vie sur les routes de France, soit 52 tués par million d'habitants. Au Liban, 476 décès et 3658 blessés ont été répertoriés durant la même au Liban, selon les Forces de sécurité intérieure (FSI). Soit environ 120 tués par million d'habitants.

 

La Rédaction  (www.lepetitjournal.com/Beyrouth) mardi 30 août 2016

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Publié le 29 août 2016, mis à jour le 10 septembre 2016

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