Le PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi était l’invité de l’Ecole Supérieure des Affaires de Beyrouth pour une conférence intitulée : « La bonne gouvernance : un chemin d’excellence des entreprises globales vers les entreprises familiales ». Nous y étions.
En une semaine, plus de 700 personnes se sont inscrits pour assister à la conférence de M. Ghon, obligeant les organisateurs de prendre place dans les jardins de l’ESA.
La présence de M. Ghosn « est pour nous tous un encouragement à entreprendre, à aller de l’avant et à bâtir », a déclaré le directeur de l’ESA, Stéphane Attali, remerciant le président du conglomérat automobile d’origine libanaise, qui n’en est pas à sa première visite dans l’établissement.
M. Ghosn a ensuite pris la parole, prodiguant ses conseils de chef d’entreprise. Pour lui, la bonne gouvernance est un « outil nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise, et non pas une fin en soi », explique-t-il, insistant sur la mise en application de principes comme la conformité, la flexibilité, la transparence, la visibilité, l’équilibre et la simplicité.
Lors d’un débat modéré par Nicolas Boukather, président de la holding A.N.Boukather, spécialisé dans l’automobile, sur le thème des entreprises familiales qui constituent 95% du tissu économique libanais, M. Ghosn a souligné que « si l’objectivité peut faire défaut dans la prise de décision, la vision à long terme des dirigeants de ce type d’entreprise apporte un atout considérable ».
« La bonne gouvernance, ce n’est pas seulement appliquer des règles, c’est aussi être capable de décider », a estimé le PDG de Renault-Nissan devant un parterre majoritairement composé d’entrepreneurs.