Présent aux États-Unis à la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron a demandé un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pour laisser place à des négociations. Une proposition rejetée par le gouvernement israélien.
À la tribune de l’ONU mercredi 25 septembre, Emmanuel Macron a demandé un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. « Il ne doit pas, il ne peut pas y avoir de guerre au Liban » a d’abord déclaré le président de la République. « C'est pourquoi nous appelons avec force Israël à cesser l'escalade au Liban et le Hezbollah à cesser les tirs vers Israël » a-t-il ajouté alors qu’au moins 558 personnes ont déjà perdu la vie dans les bombardements, dont 50 enfants. Cette proposition faite conjointement avec la Maison Blanche propose une cessation des hostilités de 21 jours. Soutenue par l'Union européenne et plusieurs pays arabes, cette trêve doit permettre des négociations entre Israël et le Hezbollah.
Benyamin Netanyahou veut « continuer à se battre au Liban »
Seulement, cette proposition a été balayée d’un revers de main par Israël qui n’entend pas arrêter son attaque contre le Liban. Dans un communiqué publié jeudi 26 septembre 2024 sur X, Benyamin Netanyahou encourage l’armée israélienne à « continuer à se battre au Liban avec toute sa force ». Une prise de position confirmée par le ministre des Affaires étrangères israélien, Israël Katz. « Il n'y aura pas de cessez-le-feu dans le nord » a d’abord confirmé Israël Katz avant d’ajouter : « nous continuerons de lutter de toutes nos forces contre l’organisation terroriste Hezbollah jusqu’à la victoire et le retour sain et sauf des habitants du nord dans leurs foyers ».
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