On se croirait à nouveau 6 ans en arrière. En septembre 2017, le parlement catalan avait mis en oeuvre un processus qui avait fini par la déclaration unilatérale d'indépendance de la Catalogne par Carles Puigdemont.
Le Parlement catalan a admis une initiative populaire visant à déclarer l’indépendance, tout en sachant pertinemment qu'elle est illégale et inconstitutionnelle, comme l'ont signalé les conseillers juridiques qui l’estiment ‘inadmissible’ étant donné que le texte ne respecte pas la légalité.
L'initiative rappelle les deux lois de "déconnexion" que le Parlement catalan avait adoptées en septembre 2017 comme base "légale", permettant ainsi à Carles Puigdemont de déclarer l'indépendance de la Catalogne, pendant 44 secondes, le 27 octobre 2017.
Ces lois avaient alors été suspendues par le Tribunal constitutionnel et déclarées illégales par la suite. Elles avaient néanmoins servi d'excuse au référendum illégal, suscité l'ouverture de procédures pénales pour désobéissance et sédition, l'incarcération des principaux responsables et la fuite à l'étranger de Carles Puigdemont qui, depuis vit près de Bruxelles.
Ce qui est clair, c'est que cela ne devrait être une surprise pour personne. Junts a toujours déclaré haut et fort que leur objectif était l'indépendance de la Catalogne, et c'est ce qu'ils continuent à promouvoir en toutes circonstances. Ils ont clairement dit "nous recommencerons" et l'initiative parlementaire, aussi illégale soit-elle, reste une provocation et un avertissement au gouvernement espagnol, affaibli après les élections en Galice.