La polémique loi du "oui, c'est oui" profite à Alves et lui évite deux ans de prison. En plus, avec une peine inférieure à 5 ans, et après plus d'un an de détention provisoire, il pourrait rapidement sortir.
Le Tribunal Supérieur de Barcelone a imposé pratiquement la peine la plus basse pour une agression sexuelle: quatre ans et demi de prison. La raison en est que les juges ont considéré comme une circonstance atténuante dans la réparation du préjudice le fait que le l'ancien footballeur du Barça ait payé l'indemnité fixée, soit 150.000 euros.
Loi espagnole du "solo sí es sí" : pourquoi une telle polémique?
Cela veut donc dire que la peine a été appliquée dans la fourchette inférieure, en prenant en compte une simple circonstance atténuante. Cependant, si cette circonstance avait été considérée comme un très grand effort de réparation, elle aurait permis de réduire encore la peine de moitié, autrement dit entre deux et quatre ans...
En revanche, selon l'ancien code pénal, s'agissant d'une agression sexuelle avec violence et intimidation, les peines auraient été comprises entre six et douze ans. En d'autres termes, la loi "si es si" signifie une réduction de deux ans de la peine pour le footballeur brésilien, puisque la fourchette va désormais de quatre à douze ans.
Bientôt en liberté
Le footballeur, en détention provisoire depuis plus d'un an, pourrait en outre bénéficier rapidement du troisième degré et ainsi sortir de prison. En effet, seules les peines de plus de cinq ans doivent être purgées aux deux tiers. De son côté, les avocats de Dani Alves ont d'ores et déjà annoncé que, malgré la faiblesse de la peine - l'accusation demandait neuf ans de prison et le procureur douze ans -, il ferait appel du jugement afin de "défendre son innocence jusqu'au bout".