Les chauffeurs de taxi de Barcelone continuent mardi avec la grève illimitée qui a débuté vendredi après la décision du gouvernement de précommander Uber et Cabify qui a fixé une avance très éloignée des prétentions des chauffeurs de taxi. Alors que la grève s’intensifie Elite Taxi a menacé hier de bloquer la frontière avec la France.
Le porte-parole d'Elite Taxi, Alberto Álvarez, est entré hier, vers 21 h 30, au Palau de la Generalitat pour rencontrer le président de la Catalogne, Quim Torra, et les plus hauts postes du gouvernement.
Menace de blocage de la frontière
La réunion d'urgence a eu lieu après qu'Alvarez eut déclaré que les chauffeurs de taxi catalans avaient des conversations "assez avancées" avec leurs collègues français et que "probablement" il y aurait une rencontre à la frontière. La rencontre pourrait se traduire par un blocage réduisant ainsi l’AP-7 à la hauteur de La Jonquera.
"Nous finirons peut-être par bloquer les frontières entre la France et la Catalogne", a annoncé le porte-parole d'Élite Taxi dans l'après-midi de lundi. L'organisation, qui fait partie de l'aile dure du taxi, a des délégations dans certaines villes de la France, telles que Marseille.
"Nous voulons internationaliser le conflit et rendre visible la situation réelle en Catalogne", a-t-il manifesté. "Toute l'Espagne, mais aussi une grande partie de l'Europe sont très attentives à ce qui est en train de se passer en Catalogne" a signalé Alberto Álvarez.