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Espagne : scènes insolites du confinement ordinaire

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Écrit par Perrine Laffon
Publié le 13 avril 2020, mis à jour le 13 avril 2020

L'Espagne vit sa cinquième semaine de confinement. Il faut bien reconnaître que certains supportent mieux la situation que d'autres. Et cela donne lieu à quelques scènes plus qu'insolites.


Le contexte n'est pas des plus agréables pour les habitants, mais la grande majorité fait un effort pour supporter au mieux ce moment exceptionnel. Concerts aux balcons, défis entre amis ou entre voisins... Nous avons pu observer toutes sortes de réactions amusantes ou solidaires qui permettent de passer ces instants difficiles enfermés à la maison. Mais ces derniers-jours, des comportements surprenants, parfois même dangereux, ont pu être observés aux quatre coins de la Péninsule. En voici un aperçu.
 

Bronzage à haut risque

Une femme résidant dans la commune de Vilagarcía dans la région de Galice a été photographiée par plusieurs voisins lors d'une tentative de bronzage plus que risquée. Profitant des rares rayons de soleil en cette période de l'année dans sa région, la fan de bronzage s'était installée en bikini sur le toit pentu d'un bâtiment, afin de prendre un bain de soleil en posant sa serviette sur les tuiles inclinées de l'édifice, sans aucun harnais ni aucune sécurité. Son comportement, qui fut vivement reproché sur les réseaux sociaux, est des plus dangereux en ce temps de confinement. Non pas pour un risque de contagion, mais pour un risque évident de chute mortelle. 

 


L'homme aux mille déguisements

En quelques jours à peine, ses vidéos sont devenues virales : les médias et les réseaux sociaux l'ont surnommé "l'homme aux mille déguisements". Il s'agit d'un Espagnol plein de créativité qui sort tous les jours sur son balcon dans un déguisement différent, pour répéter la phrase "me aburro, me aburro mucho", comprenez "je m'ennuie beaucoup". Il a déjà pu être observé en plongeur sous-marin, en catcheur professionnel, en Princesse Leia de Star Wars, en arbre, en sorcière volante, en nain de jardin.... L'histoire ne dit pas si ses voisins partagent sa joie de vivre, mais les internautes, eux, en redemandent.

 

 


Le prêtre kamikaze

La ferveur religieuse n'a pas de limite. Si bien qu'un prêtre d'un petit village de Caceres, en Estrémadure, a décidé de monter sur le toit de son église afin d'officier la messe pour bénir et protéger tous ses paroissiens confinés chez eux. Vêtu de sa soutane et sans craindre les hauteurs, le prêtre a installé une table, de l'eau bénite, une croix et tout le matériel nécessaire à la cérémonie sur le toit de son église. Le prêtre a aussi appris à manier le matériel informatique pour se filmer et transmettre la vidéo du culte en ligne. L'idée, empruntée à des religieux italiens, semble être un bon moyen de se rapprocher des cieux. 

 

 


Le torero de voitures

Un habitant de Badajoz, lassé du confinement, a bravé les interdictions et a décidé de descendre dans la rue afin de jouer au torero. Pour faire le buzz sur Internet ou peut-être tout simplement pour amuser ses voisins, l'homme s'est placé au milieu de la route, une cape aux couleurs de l'Espagne à la main, pour tenter de "toréer" les quelques rares véhicules qui y circulaient. La farce s'est retournée contre lui, puisqu'une voiture d'agents de police en civil est rapidement venue à la rencontre de l'apprenti torero. 

 

 


En flagrant délit dans le métro

Seules les personnes qui doivent se déplacer jusqu'à leur lieu de travail peuvent normalement utiliser les transports publics durant le confinement. Cette semaine, un couple a été surpris en plein acte sexuel....dans un photomaton du métro de Barcelone. Profitant des stations de métro quasiment vides (celle de Plaza España dans ce cas précis), le couple n'a pas hésité à s'approprier les lieux pour s'adonner à leur passion, en prenant soin de fermer le petit rideau du photomaton qui couvre le haut du corps. L'agent de sécurité du métro, agacé, les a bien évidemment rappelés à l'ordre. "Nous étions en train de faire des photos" ont répondu les intéressés... la vidéo a fait le tour du web, et le représentant du syndicat des professionnels de la sécurité privée en a profité pour alerter la presse sur les conditions dans lesquelles doivent travailler les agents de sécurité, qui n'ont pas d'équipement pour se protéger du virus et doivent faire face à des situations curieuses depuis le début du confinement. 

 

 

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