L’incendie du bar Mountain B survenu au début du mois dans l’Est de la Thaïlande, a fait une 22e victime dimanche, une mère de famille qui a succombé à de graves brulures trois semaines après le drame
Ce bar situé à Sattahip fonctionnait comme une discothèque après avoir été modifié illégalement, et n’avait qu’une licence de restaurant. L’incendie survenu dans la nuit du 4 au 5 août avait tué le soir même 13 personnes et blessé 35 autres dont une quinzaine grièvement. Et sur les trois dernières semaines, neuf ont succombé à leurs blessures, la dernière étant une jeune mère de deux enfants, âgée de trente ans, décédée dimanche, selon le Bangkok Post.
Le propriétaire de l’établissement a été inculpé le 17 août pour négligence ayant entrainé la mort et pour avoir ouvert un commerce sans autorisation, quelques jours après l’arrestation de son fils qui en était le gérant.
Ce drame a remis au jour la problématique du respect des normes de sécurité en Thaïlande qui repose principalement sur un laxisme ambiant stimulé par une corruption rampante, deux maux aggravés ces derniers temps par la crise du Covid-19 qui a mis à mal l’économie du royaume.
Le chef du district de Sattahip a été transféré en attendant que l’enquête détermine comment l’établissement, ouvert depuis juin, a pu être modifié ainsi et se voir autorisé à opérer dans de telles conditions pendant deux mois.
Malgré les catastrophes passées, nombres d’établissements de nuit accueillent encore du public sans respecter les normes en vigueur comme avoir des sorties de secours fonctionnelles et signalisées, garantir des systèmes électriques sécurisés, ou encore tenir compte de la capacité d’accueil.
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