Bien que la saison des pluies s’annonce moins humide que la moyenne, les autorités thaïlandaises s’attendent à une année 2023 relativement chargée en termes de cas de dengue, maladie virale transmise par les moustiques.
Le Département thaïlandais du Contrôle des Maladies (DDC), a indiqué lundi que le nombre d'infections par la dengue depuis le début de cette année totalisait 19.503 cas, dont 17 mortels.
Fin mai, le ministère thaïlandais de la Santé prévenait que le nombre de cas de dengue cette année pourrait atteindre son plus haut niveau depuis trois ans.
En effet, les chiffres des premiers mois de cette année sont comparables à ceux de 2019, lorsqu’à la même période un peu plus de 20.000 cas de dengue avaient été répertoriés en Thaïlande, dont 25 mortels.
Sur l’ensemble de l’année 2019, le ministère de la Santé avaient alors signalé un total de 128.964 cas de dengue, dont 133 décès.
Le bilan 2019 est le quatrième plus important jamais enregistré par les autorités sanitaires thaïlandaises.
Le plus grand nombre de cas de dengue enregistré en une année dans le royaume remonte à 1987. Le ministère de la Santé avait alors répertorié 174.285 infections -dont plus de 152.000 de cas de dengue hémorragique, la forme la plus sévère- qui avaient causé 1.007 décès.
En 2013, la dengue avait touché 150.934 personnes, dont 133 en sont morts, et seulement deux ans plus tard, en 2015, le royaume a enregistré 141.375 cas, dont 141 mortels.
Selon les données officielles, les zones les plus touchées jusqu’ici cette année sont les provinces de Nan, Trat, Chumphon, Chanthaburi et Tak. Les autorités ont classé dix provinces comme zones à haut risque de transmission de la dengue. Il s’agit de Tak, Pathum Thani, Samut Prakan, Bangkok, Chanthaburi, Trat, Phuket, Songkhla, Narathiwat et Satun.
La dengue est une maladie virale généralement transmise par la femelle d'un moustique noir strié de blanc, l'Aedes aegypti, qui pique le jour et s'est bien adapté à la vie urbaine.
Lorsqu’elle est détectée tôt, la dengue peut être soignée rapidement et n’est mortelle que dans 1% des cas.
Pour se prémunir contre les piqûres des moustiques, il est recommandé d’éviter les eaux stagnantes favorables à la prolifération des larves, et de se protéger à l’aide de répulsifs et de moustiquaires.