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L’Asie dans la saison des pluies continue de battre des records de chaleur

Plusieurs pays d'Asie ont connu ces dernières semaines des températures record qui ont mis à l’épreuve leur capacité à s'adapter aux conditions extrêmes imposées par le changement climatique.

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Après la vague de chaleur qui a frappé plusieurs pays d'Asie en avril, mois habituellement le plus chaud en Asie du Sud-Est, les températures restaient encore élevées ces derniers jours, bien que la région soit déjà entrée dans la saison des moussons.

En Asie du Sud-Est mais aussi en Chine et dans d’autres pays de la région, le mercure a battu des records de saison, et les météorologues estiment que la situation devrait se prolonger sur une bonne partie de juin.

La canicule au Vietnam a déjà contraint les autorités à faire éteindre les lampadaires et à rationner l'électricité alors que l’utilisation accrue de l’air conditionné a fait exploser la demande d’énergie, poussant la capacité du réseau électrique à ses limites.

Le 6 mai, la province de Thanh Hoa, à environ 150 km au sud de Hanoï, a enregistré 44,1 degrés Celsius. Il s’agit de la température la plus élevée jamais enregistrée dans cette partie du Vietnam. Et le 31 mai, une autre province vietnamienne enregistrait plus de 43 °C, malgré l’entrée du pays dans la saison des pluies.

En Chine, la ville de Shanghai a enregistré la semaine dernière sa journée de mai la plus chaude depuis plus d’un siècle, tandis Singapour n’avait pas vu de telles températures depuis 40 ans. 

L'Inde, le Pakistan, le Bangladesh et des pays d'Asie du Sud-Est avaient déjà battu des records de chaleur en avril, notamment la Thaïlande qui a passé les 45°C. 

Plusieurs pays comme l’Inde ont établi des protocoles pour faire face aux risques sanitaires liés à aux fortes chaleurs, prévoyant des "salles de fraîcheur" publiques et imposant des restrictions sur le travail en extérieur.

La planète a connu tout au long de son histoire des cycles de variations climatiques parfois extrêmes, et des chercheurs de l'Université de Bristol préviennent dans un article publié en avril que les régions peu habituées aux fortes chaleurs sont particulièrement vulnérables à la tendance actuelle au réchauffement, pointant notamment l'est de la Russie ou encore la capitale chinoise, Pékin et ses environs.

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