L’indice de confiance des industriels thaïlandais a confirmé en octobre l’embellie amorcée en septembre après l’assouplissement des mesures sanitaires qui freinent le voyage et l’activité intérieure depuis de longs mois
L’indice de confiance (TISI) de la Fédération des industries thaïlandaises (FTI) est passé à 82,1 en octobre, contre 79,0 en septembre, atteignant son meilleur niveau depuis cinq mois. Le TISI se mesure sur une échelle de 0 à 200. Lorsqu’il est inférieur à 100, cela tend à indiquer que les industriels sont pessimistes, autour de 100 qu'ils perçoivent la situation comme étant relativement stable, et au-dessus de 100 qu’ils pressentent une amélioration de la situation.
Après avoir baissé de manière continue au cours du premier semestre jusqu’en août où il était tombé à 76,8, le TISI avait commencé à remonter en septembre, après les premiers assouplissements sur les restrictions sanitaires qui ont permis de libérer quelque peu l’activité intérieure. L’indice en octobre confirme donc l’embellie, soutenue par le réchauffement de l'activité économique et l’annonce de l’assouplissement des conditions d’accès au royaume pour les voyageurs vaccinés, a indiqué lundi la Fédération des industries thaïlandaises (FTI).
La Thaïlande a levé le 1er novembre l’obligation de quarantaine pour les voyageurs vaccinés en provenance de plus de 60 pays.
"Nous observons une meilleure mobilité des personnes et une augmentation des réservations d'hôtels pour la période du Nouvel An, ce qui est un bon signe pour la réouverture du pays", a déclaré le président de la FTI, Supant Mongkolsuthree, lors d'un briefing.
La FTI estime que la reprise économique va se poursuivre et exhorte le gouvernement à engager de toute urgence de nouvelles mesures de relance et à assouplir davantage les restrictions pour stimuler l'activité intérieure, a-t-il déclaré, soulignant que l'indice de confiance reste malgré tout inférieur à 100, indiquant que la confiance des entreprises "demeure faible".
La hausse continue des prix des matières premières et du carburant, la volatilité du baht et une pénurie de main-d'œuvre figurent parmi les facteurs négatifs, a-t-il ajouté.
Au moins 500.000 travailleurs migrants sont nécessaires, notamment dans les secteurs de la construction et de l'alimentation, a précisé Supant Mongkolsuthree.