L'augmentation récente des cas d'incidents et d'observation de cuboméduses, une des méduses les plus toxiques au monde, dans les eaux thaïlandaises a incité le Ministère de l'environnement à mettre en place une équipe chargée d'étudier leur origine et leur comportement afin de prévenir les accidents, a fait savoir mardi le Bangkok Post.
Le directeur du centre d'études marines de Phuket, Wannakiat Thubtimsaeng, a affirmé que son département souhaitait pousser les autorités à mettre en place une signalétique alertant de la présence de cuboméduses dans les aires de baignade. La découverte récente de cette espèce aux environs de plusieurs plages populaires, comme Phi Phi ou Koh Lanta, a fait naitre des craintes concernant la sécurité des touristes et l'impact possible sur l'industrie du tourisme. Jusqu'à présent en Thaïlande, deux morts ont été attribuées à cette méduse : l'une à Koh Phangan en 2002 et l'autre en avril dernier à Koh Lanta. L'antidote est simple, explique le Bangkok Post : du vinaigre de table ordinaire appliqué juste après la piqûre neutralise le venin et soulage la douleur de la victime avant qu'elle ne soit amenée à l'hôpital. En revanche, appliquer de l'eau augmenterait la douleur et pourrait faire pénétrer le venin plus facilement. Lire aussi l'article de la Société Française de Dermatologie (SFD) Accidents cutanés provoqués par la faune et la flore sous-marines (page 6)
M.R. vendredi 7 novembre 2008