Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Investissement en Thaïlande: les demandes d’IDE chutent de 54% en 2020

Investissement etranger en chute en ThailandeInvestissement etranger en chute en Thailande
Reuters
Écrit par Lepetitjournal.com Bangkok avec Reuters
Publié le 11 février 2021, mis à jour le 11 février 2021

Les demandes d'investissements directs étrangers (IDE) en Thaïlande ont chuté de 54% - ils ont atteint seulement 213 milliards de bahts (5,87 milliards d’euros) - en 2020, les entreprises étant découragées par la crise du coronavirus avec des perspectives cette année encore incertaines, a déclaré mercredi l’agence thaïlandaise chargée de promouvoir l'investissement dans le pays.

Le Japon reste le plus gros investisseur de la Thaïlande, avec des projets d'une valeur de 76 milliards de bahts, suivi par la Chine avec 31 milliards de bahts et les États-Unis avec 25 milliards de bahts, a déclaré le Board of Investment (BOI) dans un communiqué.

L'année dernière, les promesses d'investissements domestiques et étrangers combinées ont chuté de 30% par rapport à l'année précédente, passant à 481 milliards de bahts. Les plus grosses pertes ont été enregistrées sur les projets dans l'électronique, l'agriculture et la transformation des aliments, tandis que le secteur médical a vu une hausse de 165%, a déclaré le BOI.

"L'épidémie de coronavirus représentait à la fois un défi et une opportunité", a souligné la secrétaire générale du BOI, Duangjai Asawachintachit, lors d'un briefing.

Le BOI n'a pas encore fixé d'objectifs pour les promesses d'investissement cette année, car la situation du coronavirus et l'économie mondiale restent très incertaines, a indiqué Duangjai Asawachintachit.

"Il y a encore beaucoup d'inconnues", a-t-elle dit, ajoutant que son organisation s’attacherait à maintenir les niveaux d'investissement précédents.

La Thaïlande, qui avait fermé le pays aux touristes étrangers pendant plusieurs mois, accueille de nouveau les visiteurs qui peuvent venir avec un visa de tourisme spécial pour des longs séjours ou sans visa pour les ressortissants d'une cinquantaine de pays sur des durées plus courtes. Mais certaines restrictions toujours en place comme la quarantaine obligatoire inquiètent les professionnels du tourisme, secteur le plus touché par la crise et dont une bonne partie des acteurs a déjà mis la clé sous la porte.

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions