La croissance thaïlandaise a ralenti au quatrième trimestre, s'établissant à 0,6 % par rapport au même trimestre de 2012, selon des chiffres publiés lundi, alors que la crise politique touche la confiance des consommateurs et le nombre de touristes.
Avec une crise politique qui s'enfonce depuis plus de trois mois dans une impasse, le National Economic and Social Development Board (NESDB) a aussi revu ses prévisions pour 2014 à la baisse. La croissance du PIB sur le dernier trimestre 2013 affiche un fort ralentissement en comparaison des 2.7% à la même période l'année précédente.
Le NESDB souligne qu'il s'agit du quatrième trimestre consécutif de ralentissement pour l'économie du royaume dont le taux de croissance pour l'année 2013 aura été de 2,9%.
Avec une crise politique qui s'enfonce depuis plus de trois mois dans une impasse, le National Economic and Social Development Board (NESDB) a aussi revu ses prévisions pour 2014 à la baisse.
"L'économie thaïlandaise en 2014 devrait connaitre un taux de croissance compris entre 3.0 et 4.0%", a indiqué le NESDB, après avoir revu ses prévisions d'un point.
L'observatoire économique précise que le tourisme a été fortement affecté par les avis de mise en garde aux voyageurs prévoyant de se rendre en Thaïlande émis par une quarantaine de pays sur la fin 2013, même si le nombre d'entrées sur le territoire est en progression.
"Le nombre de touristes étrangers en 2014 devrait atteindre 27.5 millions, soit une augmentation de 3.0% par rapport à 2013," lit le communiqué du NESDB, ajoutant que ce chiffre est inférieur d'un demi-million aux prévisions initiales.
Les analystes craignent davantage de dégâts sur l'économie dans les mois à venir si la crise ne trouve pas de solution rapidement.
Le gouvernement provisoire ayant une capacité d'investissement limitée, cela lui laisse peu de possibilité de relancer l'économie, indique la société d'intelligence économique Capital Economics dans une note d'information. Et d'ajouter que la confiance des consommateurs et des entreprises allait certainement continuer à se dégrader, alors que les principaux projets d'investissement public ont été suspendus. "Nous pensons que la croissance sur l'ensemble de l'année ne pourra dépasser les 3% et les risques d'une baisse aggravée augmentent rapidement", estime Capital Economics.
mardi 18 février 2014
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