Des milliers de Thaïlandais et de touristes vêtus de chemises à fleurs et équipées de seaux ou des pistolets à eau, sont descendus jeudi dans les rues pour fêter comme il se doit le Nouvel An bouddhique.
Appelé Songkran en Thaïlande, le Nouvel an bouddhique est également synonyme de fête de l’eau. Dans la tradition, l’eau joue en effet un rôle purificateur au moment d’entrée dans un nouveau cycle, et l’aspersion est omniprésente durant les trois jours de célébrations, sous diverses formes, dont la plus ludique qui donne lieu à des batailles d’eau géantes dans tout le pays.
Les festivités avaient été en grande partie interdites ces trois dernières années en raison de la panique sanitaire liée au coronavirus Sars-Cov-2. Et les plus jeunes, pour qui la dernière édition remonte à quatre ans en arrière, découvrent ou redécouvrent Songkran.
À Bangkok, sur les sites phares des joyeuses célébrations comme Khaosan Road, la liesse étaient à son comble jeudi, des jets d’eau partant dans toutes les directions et les gens dansant sur des rythmes assourdissants faisant trembler les murs des bâtiments le long de la rue.
“Ça va être une bataille d'eau de plusieurs jours à l'échelle de toute la ville", se réjouit Jared Baumeister, un avocat de New York, qui s'est rendu à Bangkok cette semaine pour participer aux festivités.
"Je ne sais pas où ailleurs dans le monde on peut trouver ça", dit-il dit tenant d’une main son pistolet à eau et de l’autre une bière.
La Thaïlande a dépassé son objectif de 6 millions d'arrivées de touristes internationaux au premier trimestre, enregistrant 6,15 millions d’entrées entre janvier et fin mars, selon les données du gouvernement.
Les autorités attendent moins 30 millions de touristes en Thaïlande cette année et 1.500 milliards de bahts de recettes (39,88 milliards d’euros), selon les projections du Conseil du tourisme de Thaïlande.
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