Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Action en justice des moines après la saisie des tigres de leur temple

Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 16 septembre 2019

Les moines du Temple des tigres à Kanchanaburi veulent poursuivre en justice le ministère des Parcs nationaux, de la faune et de la flore (DNP) pour la saisie des 147 tigres.

L'un des avocats qui représente le temple du tigre, Saiyut Pengbunchu a annoncé lundi au Bangkok Post, que le Wat Pa Luangta Bua Yannasampanno avait l'intention de poursuivre en justice le ministère des Parcs nationaux, de la faune et de la flore (DNP) pour la saisie récente de 147 tigres.

Dans un communiqué de presse publié le 9 juin, le temple accuse en effet le DNP d'intimidation et de calomnie. Le DNP a en effet accusé les responsables de l'attraction touristique d'avoir fait commerce d'organes d'animaux tels que ceux découverts par les enquêteurs. Le temple, qui estime que cela a fortement entaché l'image du temple auprès des touristes, accuse également le DNP d'avoir abusé de son autorité en pénétrant et en saisissant les animaux présents sans mandat de perquisition venant d'un tribunal.

Lors d'une conférence de presse, Siri Wangbunkerd, un représentant du temple et ancien homme politique, a expliqué que le moine Luang Ta Chan ne savait rien à propos des carcasses de bébés tigres et autres produits issus des tigres. “Ces produits ont été secrètement cachés dans la chambre du moine Luang Ta Chan par le personnel du temple qui pensait que les autorités n'iraient pas chercher là et maintenant les gens pensent que c'est Luang Ta Chan qui a orchestré tout cela”, rapporte The Nation

Il ajoute que les carcasses de bébés tigres étaient destinées à un usage scientifique et auraient dû être exposé à l'intérieur du musée du temple et qu'elles n'étaient certainement pas à vendre. Pour le DNP, même les animaux morts doivent être déclaré.

De son côté, le DNP continue son enquête sur un possible trafic de tigres et prévoit d'inspecter tous les zoos de Thaïlande ainsi que de vérifier les transactions financières du temple de Kanchanaburi.

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions