Alors que de nombreux événements de tennis professionnel ont été reportés ou annulés à cause de la pandémie du COVID-19, le directeur de l’ASB Classic d’Auckland, Karl Budge, a proposé d’accueillir de nouveaux tournois en Nouvelle-Zélande.
Les tournois de l’ATP et de la WTA, les circuits mondiaux de tennis professionnel masculin et féminin, ont vu leur calendrier pour la saison 2020 bouleversé : face à la pandémie du COVID-19, de nombreux matchs ont été reportés voire même annulés. Pas plus tard que vendredi, le Gouvernement chinois a décidé de ne pas organiser ses événements prévus pour octobre et novembre 2020.
Face à cette situation mondiale incertaine, la Nouvelle-Zélande pourrait être la solution pour permettre aux meilleurs joueurs de tennis mondiaux de jouer. « Je pense certainement qu’il existe un scénario où nous pourrions organiser des tournois supplémentaires ou des événements prolongés », a déclaré Karl Budge, directeur de l’ASB Classic (le tournoi d’Auckland) à la presse locale. La reprise du sport en Nouvelle-Zélande, l’absence de cas de transmission communautaire et la possibilité d’accueillir des spectateurs dans les stades font de la Nouvelle-Zélande un terrain propice pour préparer les joueurs, notamment en vue de l’Open d’Australie, prévu pour le début d’année 2021 et pour le moment toujours d’actualité.
La décision d’accueillir de nouveaux événements internationaux en Nouvelle-Zélande nécessite l’approbation du Gouvernement, bien que des demandes similaires dans d’autres sports aient déjà été acceptées, comme l’a fait remarquer Karl Budge – l’équipe américaine de voile étant arrivée en Nouvelle-Zélande pour concourir dans la Prada Cup, étape de sélection avant l’America’s Cup. La question de la quarantaine sur place et des échanges entre Nouvelle-Zélande et Australie restent cependant des points d’interrogation pour la mise en place de nouveaux tournois, notamment en raison de la recrudescence des cas de COVID-19 en Australie, retardant la possibilité d’une bulle trans-tasmanienne de voyage entre les deux États.