Le parquet de première instance d’Athènes a engagé des poursuites contre trois hommes d’origine pakistanaise âgés de 19, 21 et 27 ans. Pour cause, le viol collectif d’une femme enceinte de 25 ans à Agios Panteleimon dans la matinée de mercredi dernier. Un autre individu d’origine afghane est activement recherché.
Le déroulement des faits
Mardi soir, vers 21h30 la jeune femme, souffrant de troubles mentaux se rend dans le quartier d’Omonia pour réparer son téléphone portable. Sur la route, elle est abordée par un jeune homme d’origine afghane, qui l’a conduite dans un endroit sombre et l’a violée.
Choquée, et désemparée la future maman demande de l’aide à trois hommes qui l’ont persuadée de les suivre pour lui venir en aide. Ils l’ont emmenée en taxi dans un appartement souterrain à Agios Panteleimon où deux d’entre eux l’ont violée collectivement.
Ce sont les voisins, réveillés par les cris et les hurlements incessants de la jeune femme qui ont donné l’alerte et ont contacté la police.
Traumatisée et entièrement dévêtue elle s’est réfugiée au commissariat de police avant d’indiquer et de dénoncer le lieu du crime ainsi que ses agresseurs.
Dans l’appartement, les empreintes génétiques de la jeune fille, ses sous-vêtements et des morceaux de ses vêtements ont été trouvés par des policiers du département de la sécurité d' Agios Panteleimon en collaboration avec l' OPKE.
Les différentes charges
En s’appuyant sur l’accusation, les trois Pakistanais font face aux charges suivantes : Le viol par deux auteurs, le viol conjoint et l’assistance au viol et l’enlèvement conjoint dans le but de contraindre la victime.
Le quatrième individu est également accusé de viol. Les accusés ont été présentés devant un juge d’instruction.
La suite de l’affaire
Selon les informations, les accusés ont nié les accusations et affirmé que le plaignant n'avait jamais été retrouvé dans leur appartement.
Ce matin, les deux des trois agresseurs, ont été incarcérés après avoir présenté leurs excuses.
Le troisième prévenu a été libéré à condition qu'il se présente trois fois par mois dans un commissariat.