Disparition des deux randonneuses françaises de Sikinos : l’enquête relancée

Une découverte macabre récente, relance l’enquête sur la disparition des deux randonneuses françaises, survenue il y a plus d’un an et demi déjà. Des ossements et effets personnels ont en effet été retrouvés par des chasseurs, en contrebas d’un chemin escarpé et pourraient appartenir à l’une des deux disparues.

D’importants moyens de recherche ont été mis en place, en vain

Pour rappel des faits, le 12 juin 2024, Marie-Pierre Arfel, 64 ans, et Françoise Boutteaux, 73 ans ont disparu alors qu’elles faisaient une randonnée sur l’île de Sikinos. Sans nouvelles depuis cette date, la découverte du corps, qui pourrait être celui de la septuagénaire, relance l’enquête jusqu’à lors sans avancée significative. Une analyse est actuellement en cours à Athènes.

Depuis la disparation des deux femmes, leurs familles se mobilisent sans relâche et ont même déposé plainte en France, tandis que les autorités grecques mettaient fin aux recherches. Ayant disparues dans un périmètre de 42 km², soit l’équivalent de la taille de la ville de Rennes et les éléments de l’enquête ayant permis de retrouver l’itinéraire de la randonnée sur l’ordinateur de Marie-Pierre Arfel, d’importants moyens de recherche ont été mis en place, en vain.

Le fils de Françoise Boutteaux, entendu par la police judiciaire de Toulouse en juin 2025, exprimait son souhait de voir envoyer une équipe d’enquêteurs français sur les lieux dans l’espoir d’avoir ainsi accès à tous les éléments de l’enquête locale. « Si on n’a pas pu retrouver notre mère et si on n’a pas pu retrouver Marie-Pierre Arfel, c’est que peut-être on n’a pas cherché aux bons endroits et avec les bons moyens » avait il déclaré. 

Une nouvelle opération de recherche d’envergure est en cours

L’espoir de comprendre les détails de ces disparitions se fait ressentir du côté des enquêteurs depuis la découverte d’un corps. Une nouvelle opération de recherche d’envergure est actuellement en cours afin de retrouver la seconde femme disparue. Pompiers, volontaires, chiens dressés et drones professionnels participent à cet effort, qui se concentre sur un terrain accidenté et difficile d'accès.

« Notre objectif, c'est de pouvoir faire notre deuil. »

Les effets personnels retrouvés à proximité des ossements auraient été identifiés comme pouvant appartenir à Françoise Boutteaux selon l’avocate des familles. La confirmation de cet élément mettrait ainsi fin à la longue attente des proches de la disparue, en recherche de réponses depuis plus d’un an et demi.

Les enfants de Françoise Boutteaux, il y a plus d’un an, exprimaient leur désarroi sur ICI Champagne-Ardenne, « Notre objectif, c'est de pouvoir faire notre deuil. Que les petits-enfants de ma mère puissent faire leur deuil. Que l'ensemble de la famille puisse se recueillir », avant de conclure : « On veut pouvoir donner une sépulture digne à notre maman. On veut pouvoir continuer nos vies. »