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LEGISLATIVES FRANCAIS DE L'ETRANGER - Nathalie Jorge-Laick candidate Front national

Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 22 mai 2017, mis à jour le 24 mai 2017

 Nathalie Jorge-Laick est la candidate Front national. Pour la 8ème circonscription. Cette fille de militaire a vécu en Israël. Pays auquel elle est particulièrement attachée. Elle a répondu aux questions du Petitjournal.com Grèce.

Pouvez-vous nous résumer votre parcours, et nous préciser quelles ont été vos motivations pour entrer en politique ?

Je m'appelle Nathalie Jorge-Laick, née en 1962 à Paris, je suis issue d'une famille de militaires. Au fil des affectations successives de mon père, officier, j'ai été amenée à séjourner dans divers pays. Après mes études, j'ai pris la direction d'Eretz Israël, où j'ai passé les plus belles années de ma vie, à prolonger mes études et à vivre d'autres expériences professionnelles. De retour en France, j'ai continué à diversifier mon parcours, pour aboutir à Nice ou je réside actuellement. Forte de toutes ces expériences enrichissantes, j'ai pu développer un esprit d'analyse et d'ouverture, qui m'ont amenée à comprendre combien notre France a un potentiel formidable pour rayonner dans le monde, et se développer.

Être députée de la 8ème circonscription, qu'est ce que ça représente pour vous? Quels sont vos liens avec cette circonscription ?

Être députée de la huitième circonscription représente énormément pour moi, d'une part parce que nos compatriotes vivant à l'étranger ne doivent jamais se sentir oubliés. Et aussi parce que parmi tous les pays qui composent cette circonscription, il y en a un où j'ai passé les plus belles années de ma vie, à savoir en Eretz Israël. Sans entrer dans le détail, j'ai également eu l'occasion d'approcher la culture grecque, et de l'aimer.

Quelles sont vos 3 priorités, parmi les problématiques concernant les Français vivant à l'étranger ?

Lorsque l'on entre en politique, on a beaucoup plus que trois priorités. Les Français vivant à l'étranger ont les mêmes soucis et les mêmes préoccupations que ceux restés en France. Mais comme je n'ai pas l'habitude de me dérober aux questions, je vous dirai que l'éducation, la santé et la sécurité constituent des domaines majeurs. Mais permettez-moi d'ajouter que ce ne sont pas les seuls.

«  Ce qui préoccupe les électeurs, ce n'est pas ce que je pense du député sortant et de son action »

Quel bilan portez-vous sur l'action du député sortant Meyer Habib ? Sur quels plans auriez-vous agi différemment ?

En politique, ce qui compte, c'est le présent et l'avenir. Ce qui préoccupe les électeurs, ce n'est pas ce que je pense du député sortant et de son action. Ni de savoir ce que j'aurais fait à sa place, car on ne peut pas agir sur le passé. Ce qui intéresse mes compatriotes, ce sont mes propositions, et celle de mes concurrents. C'est sur cette base que les électeurs établiront leur choix le 04 juin prochain. Faire de la politique, c'est être un bâtisseur du présent et de l'avenir non pas un démolisseur stérile du passé.

Quelle est votre réaction à l'élection d'Emmanuel Macron ? Si vous êtes élue, allez-vous soutenir son travail ou être dans l'opposition ?

Quelle réaction voulez-vous que j'ai ? Le résultat de la présidentielle me déçoit, mais nous sommes en démocratie, et nous devons à la fois respecter la légitimité de notre président et continuer notre combat démocratique contre son projet. Quant à savoir ce que sera mon attitude en cas d'élection, elle sera celle d'une personne positive et constructive. S'il existe une bonne idée, je la soutiendrai sans hésiter, car tout ce qui est bon pour la France doit être soutenu. 

C.B. (www.lepetitjournal.com/Athenes) mardi 23 mai 2017

 

lepetitjournal.com Athènes
Publié le 22 mai 2017, mis à jour le 24 mai 2017

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