Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Rania Tessa Maachou, candidate indépendante pour la 9ème circonscription (Algérie, Côte d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie,...), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Rania Tessa MAACHOU, 43 ans, Entrepreneure dans la silver économie, diplômée de l'Ecole Supérieure de la Banque en Master 2 gestion de patrimoine.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Je souhaite me présenter aux élections législatives anticipées pour défendre les intérêts des Français de l'étranger.
Sans affiliation politique, je m'affranchis des querelles partisanes qui n'ont pas porté leurs fruits. Je propose une approche basée sur l'expérience de terrain et des valeurs humaines, pour répondre aux défis sanitaires, sociaux, sécuritaires et administratifs auxquels nous sommes confrontés.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Mes origines sont algériennes et mon parcours de vie entre la France , l'Algérie et le Maroc me permet de bien comprendre les défis auxquels sont confrontés nos compatriotes de cette circonscription. Le Maroc est un pays d'adoption où ma famille s'est engagée dans le développement du tourisme à Agadir et Marrakech.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
En tant qu'entrepreneure dans la silver économie, j'œuvre quotidiennement pour améliorer le sort de nos concitoyens âgés, démontrant ainsi ma sensibilité et mon engagement envers la communauté. Mes compétences en droit fiscal, patrimonial, social et macroéconomique me permettent d'aborder de manière efficace les défis spécifiques auxquels sont confrontés les Français de l'étranger.
Comment voyez-vous le mandat de député ?
Je le vois comme une confiance accordée par nos concitoyens pour les représenter au mieux et faire valoir leurs droits. Ils souhaitent avant tout choisir une personne non politisée, dont le parcours est marqué par une véritable expérience de terrain. Les politiciens de carrière, souvent éloignés de leurs réalités, ne peuvent pas comprendre pleinement leurs attentes.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
Les défis incluent la garantie de l'égalité des droits par rapport à nos concitoyens en France, notamment en matière de protection sociale et de prise en compte des périodes travaillées à l'étranger pour les retraites. Il est également crucial d'assurer une protection et une sécurité accrues, car on est toujours un peu vulnérable loin de chez soi. La distance ne doit pas les priver de leurs droits en tant que Français à part entière, leur voix doit compter.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Ma campagne s'organise avec le soutien de personnes de la société civile, de mon entourage proche, constituées de chefs d'entreprise, de personnes dans les affaires internationales, de représentants des institutions fortes de ces pays et des groupes de Français expatriés.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?
Je souhaite prioritairement aborder les sujets à court terme qui impactent directement la vie quotidienne des Français de l'étranger, tels que l'accès à une protection sociale équitable et la reconnaissance des périodes de travail à l'étranger pour les droits à la retraite. La sécurité, particulièrement en ces temps de troubles, est également une priorité pour garantir la protection de nos concitoyens.