Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Rachid Tahiri, candidat de l'Union de la gauche populaire, progressiste et écologiste pour la 9ème circonscription (Algérie, Côté d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie, ...) , a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis natif de Rabat au Maroc et issu d’une famille de commerçants. J’ai choisi de me vouer à la gestion administrative et financière d’entreprises et devenir cadre comptable et financier, fonction que j’exerce au sein d’une société privée dans le domaine de la téléphonie œuvrant sur tout le Maghreb et la Turquie ainsi qu’une société basé à Casablanca dans le domaine de la banque et assurance que j’ai moi-même créé. J’ai cinquante-deux ans, je suis marié, père de cinq enfants.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
La réflexion et les échanges que j’ai menés ces derniers temps m’ont persuadé que notre circonscription est à une étape décisive de son histoire. Les Français expatriés sur la circonscription méritent une importante évolution qui suppose un changement radical d’orientation et de gestion.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Je suis déjà Franco-Marocain, et me rend souvent dans le pays, de plus mes activités professionnelles m’amène à être en relation aussi sur les autres pays du Maghreb.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
Confronté moi-même à la scolarisation de mes 4 enfants sur le Maroc, j’ai pu voir les tarifs demandés. Et en effet comment peut-on subvenir aux charges quotidiennes quand la première chose qu’un parent souhaite est l’avenir et la formation de ses enfants. La scolarité doit pour moi être complètement gratuite ou en tout cas être à des proportion raisonnable, un plafond de 1500 à 2000 € annuel.
L’autre point qui est important est la couverture sociale et les frais médicaux. Souvent les frais doivent être avancé par le patient et se fait remboursé avec des délais assez long. Je souhaite remédier à cela en mettant en place une caisse spéciale dans chaque pays de la circonscription, et même les autres circonscriptions à l’étranger, à l’image de notre sécurité sociale en métropole avec une carte verte qui prendrai en charge les frais médicaux.
Comment voyez-vous le mandat de député ?
Présence sur le terrain dans les différentes ville de la circonscription, et créer le lien avec les expatriés. Et ensuite défendre les intérêts de nos compatriotes à l’assemblée nationale
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
Concrétiser mon programme en assurant mes promesses données afin de faire évoluer les besoins de nos compatriotes
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Actuellement, j’ai 4 personnes qui sont sur le terrain (Maroc, Algérie, Tunisie et Sénégal). Ils se chargent pour moi de contacter par différents moyens les FDE. Je suis prêt à faire des RDV en visio pour un échange avec nos concitoyens.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?
Allez à la rencontre de nos concitoyens durant toute la période estivale et recueillir des infos de leur part et remonter au à l’AN les évolutions demandées.
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