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Législatives 2024 - Karim Ben Cheikh (NFP): "Candidat pour poursuivre mon engagement"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Karim Ben Cheïkh, candidat du Nouveau Front Populaire pour la 9ème circonscription (Algérie, Côté d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie, ...), a répondu à nos questions.

karim ben cheikhkarim ben cheikh
Écrit par Léa Degay
Publié le 24 juin 2024, mis à jour le 28 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Karim Ben Cheïkh, député sortant de la 9ème circonscription. Pendant mes deux années de mandat à l'Assemblée nationale, j'ai siégé au sein du groupe écologiste, représentant les Français établis au Maghreb et en Afrique de l'Ouest. Diplômé de Sciences Po Paris, j'ai travaillé pendant 16 ans comme diplomate, notamment comme consul général à Beyrouth. Je me suis lancé en politique pour défendre les intérêts des Français de l'étranger. 

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Pour la troisième fois en 2 ans, je me porte candidat dans cette circonscription, pour poursuivre mon engagement et mes actions en faveur des Français de l'étranger. Je suis candidat pour tourner la page d'Emmanuel Macron qui a trahi les espoirs de la gauche. Je suis candidat pour renforcer les services publics et les droits sociaux pour nos compatriotes à l'étranger, face à la menace que représente le Front national. 

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ? 

Je suis né et j'ai grandi en Tunisie. J'ai effectué une partie de ma scolarité au sein de l'école publique tunisienne puis au lycée français de La Marsa. Après des études supérieures en France, j'ai travaillé dans plusieurs pays de la circonscription, notamment au Maroc, où la communauté française est établie en nombre. En tant que Français de l'étranger, je connais bien les enjeux locaux et les attentes de nos compatriotes. 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Les Français de l'étranger sont la raison de mon engagement politique. Ayant grandi en Tunisie et travaillé comme consul général à Beyrouth, j'ai vécu de très près les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. Mon parcours professionnel m'a permis de comprendre leurs besoins, et je sais que notre pays peut être à la hauteur de leurs attentes, pourvu que nous nous en donnions les moyens. Pendant mes deux années de mandat, j'ai été un député de terrain : j'ai effectué plus de 110 déplacements dans plus de 40 villes de la circonscription. À chaque fois, j'ai tenu des permanences parlementaires, à l'écoute des préoccupations rencontrées par les Françaises et les Français de la 9ème circonscription.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Un député doit être à l'écoute de ses concitoyens, défendre leurs droits, et proposer des lois qui aient du sens. Dans ma famille politique, nous avons une boussole: favoriser la justice sociale et l'écologie. Un député doit aussi être présent sur le terrain et travailler en collaboration avec les élus locaux, et les associations qui font beaucoup au quotidien. Enfin, pour un député des Français établis hors de France, le lien avec les autorités, notamment les consulats et les postes diplomatiques, est essentiel.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Les principaux défis tournent autour de la qualité et de l'accès aux services publics, l'éducation, la sécurité et la simplification des démarches administratives. Comme dans le reste de la planète, les Français de la 9ème circonscription sont aussi confrontés à la crise climatique. Il est également crucial de renforcer les liens économiques et culturels des pays de la 9ème circonscription avec la France.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Ma campagne repose sur un travail intensif en équipe et sur le terrain, avec déjà des dizaines de rencontres et meetings dans 15 villes et 4 pays. Je suis soutenu par des élus locaux, des associations, et des militants écologistes et de gauche. C'est à la fois exigeant et enthousiasmant. 

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

Je souhaite continuer mon travail législatif sur quatre axes principaux : renforcer les services publics de proximité, étendre la solidarité sociale, protéger le service public de l'enseignement français et instaurer des droits nouveaux pour les expatriés, notamment en matière de connexion avec le territoire national et d'accès aux services sociaux.

 

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