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Législatives 2024 - Abdoulai Dianifaba : "Etre présent pour les électeurs à l'AN"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Abdoulai Dianifaba, candidat sans étiquette pour la 9ème circonscription (Algérie, Côté d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie, ...), a répondu à nos questions.

abdoulai dianifabaabdoulai dianifaba
Écrit par Léa Degay
Publié le 24 juin 2024, mis à jour le 25 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

DIANIFABA Abdoulai, 26 ans, Salarié (secteur Voiture électrique) 

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Citoyen éveillé et surtout fatigué de ces politiciens qui oublient leurs électeurs sitôt le poste obtenu, nous avons pensé, avec quelques amis fonder un mouvement de citoyens indépendants et actifs, La dissolution de l'assemblée nationale nous a pris de court et nous ne nous présentons donc, pour ces législatives, que dans deux circonscriptions 

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Étant d'origine mauritanienne, dans le cadre de mes voyages personnelles, j'ai été amené à beaucoup voyager et particulièrement en Afrique sub-saharienne (et encore plus particulièrement au Sénégal, en Mauritanie et au Maroc), fort de mes expériences personnelles je crois être en mesure de comprendre les différents enjeux clés dans cette circonscription.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Mes voyages m'ont fait rencontrer beaucoup de Français de l'étranger, bi-nationaux ou pas et les parachutages des politiciens est un sujet qui les agacent particulièrement. Je m'attèlerai donc à prendre les doléances et faire entendre leur voix auprès de l'assemblée.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Comme tous les députés devraient le voir : au service des Français que je représenterai, si élu, et non au service des partis dont on n'arrive plus vraiment à distinguer où ils situent l'intérêt des citoyens 

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Il y a deux sortes de Français de l'étranger et leurs problématiques sont assez différentes : 

• Les expatriés. Pour eux, il est important qu'ils respectent les us et coutumes de leurs pays hôtes et la France doit savoir les soutenir durant leurs séjours mais aussi les aider lors de leurs retours 

• Les binationaux. Si la qualité de la relation entre la France et les pays hôtes est importante pour les expatriés, elle est primordiale pour les bi-nationaux. Et, ces dernières années, la France n'a pas su se comporter en amie avec bon nombre de pays. Pour ces binationaux, c'est déchirant de se voir écartelés entre l'attachement à la France et à leur pays (de naissance ou d'origine de leurs parents). 

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Comme indiqué, nous avons été un peu pris de court mais nous faisons jouer notre réseau amical (beaucoup de binationaux), cette campagne va nous permettre de lancer notre mouvement et nous espérons être présent dans bien plus de circonscriptions lors des prochaines législatives (qui ne seront probablement pas dans 5 ans) 

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

• Être présent pour les électeurs, recevoir leurs doléances et les porter à l'assemblée 

• A l'assemblée, exister en tant que député des Français de l'étranger et ne pas nous dissoudre dans les luttes politiques entre les partis

• Organiser des réunions et mettre à profit les réseaux possibles afin de recueillir les doléances mêmes dans les zones reculés et transmettre de manières régulières les demandes à l'assemblée.

 

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