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Suisse : le doyen des alpinistes helvétiques Marcel Rémy continue l’escalade à 98 ans

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Par: AFP
Écrit par Lepetitjournal Zurich
Publié le 7 juin 2021, mis à jour le 7 juin 2021

Bientôt centenaire, Marcel Rémy, le doyen des alpinistes helvétiques, ne compte pas arrêter l’escalade. Ce dernier le fait pour sa santé, mais aussi par plaisir.  

Sur la paroi du mur de l’escalade, d’un geste précis du haut de ses 98 ans, le Suisse Marcel Rémy réussit encore à y grimper chaque semaine. « Ça me donne beaucoup de plaisir parce qu’il faut travailler, réfléchir, se dépasser, c’est ce qui me convient », explique-t-il lundi dernier à l’AFP entre ses deux escalades matinales. « Je viens pour ma santé, c’est la première chose, je continue pour les muscles car j’ai remarqué très souvent que si on arrête pendant quinze jours – trois semaines, on a beaucoup plus de peine pour repartir, il vaut mieux venir fréquemment », ajoute-t-il. 

Fan de montagne depuis toujours 

L’escalade a toujours fait partie de sa vie. Enfant, on lui contait de fabuleuses histoires sur la montagne. Devenu ouvrier au chemin de fer suisse, il passa la plupart de son temps libre en montagne. Dès qu’il put, il y emmena ses deux fils. « C’était un papa vraiment très dur, avec lui c’était marche ou crève, quelles que soient les conditions », se souvient Claude, son aîné de 68 ans. Mais sa dureté ne lui empêchera pas de transmettre sa passion pour les hauteurs. Aujourd'hui, Claude et son frère cadet sont tous les deux devenus des stars du monde de l'escalade.  

De la montagne à la salle de grimpe 

Aujourd'hui, Marcel Rémi grimpe en salle. Il n’y a pas si longtemps, il faisait encore des sorties en montagne. C’était le cas en 2017, à 94 ans passé. Ce jour-là, il a escaladé le « Miroir de l’Argentine » et ses 500 mètres de paroi calcaire située sur les sommets du Diablerets, dans le canton de Vaud. Alors pourquoi s’arrêter maintenant. « Si j’ai le bonheur de vivre encore et d’être bien, pourquoi pas continuer ? » conclut-il. 

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