Si certains mangent de la dinde, du saumon ou du foie gras, la fondue chinoise est un repas apprécié par la plupart des Helvètes durant les fêtes de Noël. Mais comment la cuisine-t-on et quelle est son origine ? Explication.
En Suisse, les familles peuvent préparer du chapon, de la dinde, manger du foie gras ou encore du saumon. Mais le repas le plus apprécié chez les Helvètes reste la fondue chinoise. En cause, sa convivialité et sa simplicité de préparation, car il vous suffit de mettre au centre de la table un bouillon que les convives utilisent pour cuire eux-mêmes leurs ingrédients. Ses derniers sont accompagnés de différentes sauces préparées à base de mayonnaise et agrémentées d’ingrédients tels que le ketchup ou le curry. Le tout est servi avec des frites et de la salade. La fondue chinoise peut être cuisinée avec de la viande coupée en fines lamelles, du poisson ou encore des légumes. Comme son nom l’indique, ses origines se trouvent en chine et remontent à plus de 1000 ans. Ce plat tant aimé par les Suisses durant le réveillon n’est donc pas un repas local.
Fondue à la viande plus régionale
D’autres fondues plus régionales mais moins connues existent. C’est le cas de la Bourguignonne. D'origine Lausannoise, cette dernière a été créée en 1948 par Georges Esenwein, propriétaire du Café Bock. Lors de sa création, le nom «bourguignonne» a été utilisé car cette recette comportait de la viande charolaise accompagnée de vins rouges de Bourgogne. Sa préparation est simple. A la différence de la fondue chinoise, la viande, coupée en dés, est frit dans de l’huile. Diverses sauces accompagnent le met. Cette dernière, moins populaire que la fondue chinoise, est tout de même très appréciée lors du réveillon.
Cuire de la viande dans du vin
Peu cuisinée par les Suisses, la fondue Bacchus est un compromis entre la chinoise, où les ingrédients sont cuits dans un bouillon, et la bourguignonne où la viande est frite à l'huile. Cette dernière consiste à cuire des dés de bœufs dans du vin bouillant. Elle trouve ses origines en France au XVIIIe siècle.
Alors, quelle recette vous tente le plus pour Noël ?