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G. Marmier «Je suis rentrée dans ces choeurs avec le bouche-à-oreille»

Géraldine Marmier chant jazzGéraldine Marmier chant jazz
Portrait de Géraldine Marmier
Écrit par Olivia Zufferey
Publié le 16 décembre 2020, mis à jour le 18 février 2021

Née en 1978 en Alsace et diplômée de chant jazz au conservatoire de Strasbourg, Géraldine Marmier s’est expatriée à Zurich il y a une dizaine d’années. Quelques temps après son arrivée, elle fonde le Chœur francophone de Zurich. Très active comme directrice de chorale pour différents ensembles vocaux, la crise sanitaire a été difficile à gérer. Retour sur son arrivée en Suisse ainsi que son parcours professionnel. 

Depuis quand habitez-vous à Zurich ? 

J’y suis depuis 13 ans. J’ai déménagé à Zurich en 2007 car mon compagnon avait une opportunité professionnelle. Au début, je faisais des aller/retours car je n’avais pas encore terminé ma formation de technique Alexander, qui consistait à apprendre la gestion du stress lors de performances vocales. En 2009, après l’obtention de mon diplôme, je me suis définitivement installée. Peu de temps après, j’ai ouvert un studio consacré à la voix ainsi qu’à la technique Alexander. Par la même occasion, j’ai fondé le chœur francophone de Zurich. J’avais vu un ensemble a cappella qui cherchait des chanteurs et une direction musicale. Intéressée, je leur ai proposé mes services. Ils ont accepté. j’y ai travaillé durant 3 ans. Puis, j’ai commencé a avoir des demandes. Plusieurs chorales me voulaient comme chef. Je suis rentrée dans ce milieu grâce au bouche à oreille. 

D’où vous vient cette passion pour la direction de chœurs ? 

C’est un peu par hasard. Quand je suis arrivée à Zurich, j’ai commencé à postuler pour diverses écoles de musique suisse alémaniques. Mais je n’avais pas de diplôme pédagogique et je ne parlais pas suisse-allemand. Alors je me suis tourné vers des ensembles vocaux d’adultes. Dans ce domaine, j’ai ce que la plupart des directeurs de chorales n’ont pas, j’ai étudié le chant jazz au conservatoire.  

 

 

Quels ensembles vocaux dirigez-vous actuellement ? 

Aujourd’hui je travaille pour le chœur francophone de Zurich, le Ad hoc-Chor Urdorf et la fédération des chorales franco-allemandes pour certains projets ponctuels. Je dirige aussi les chœurs d’enfants franco-allemandes. Je m’occupe d’un groupe de maternelle et d’un groupe de primaire au lycée français. 

Dirigez-vous toujours ces diverses chorales malgré la crise sanitaire ? 

Cela dépend des ensembles vocaux. Je dirige certains chœurs avec l'application Zoom . Concernant le Ad hoc-Chor Urdorf, composée principalement de personnes âgées de plus de 70 ans, nous avons complètement arrêté les répétitions. à la place, j’enregistre leur répertoire au fur et à mesure. Ils ont trouvé une parade pour ne pas me mettre au chômage. Ce que je trouve très sympa. J’ai de la chance. Beaucoup d’autres chefs de chœur ont été licencié car certaines chorales n’ont pas pu reprendre. D’autres, payé lors de la première vague, doivent rembourser ce qu’ils ont reçu. C’est un peu une honte ce qui se passe dans le milieu de chœurs amateurs. Nous assistons a des choses navrantes.

Quand pensez-vous que les chorales amateures pourront reprendre le chant ? 

J’espère le printemps prochain. En 2020, nous devions fêter les 10 ans du chœur francophone de Zurich. à cause du Corona virus, nous avons dû repousser la prestation pour le mois de mai 2021. En attendant, nous répétons tous ensemble en visioconférence. 

 

 

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