D’origine française, Coralie Charriol vie à Genève et dirige l'entreprise « Charriol » depuis 2019. Entre voyages et expériences professionnelles, retour sur son parcours des plus fascinant.
« Je suis née à Hawaii et j’ai grandi entre Hongkong, Londres, Paris et New York », raconte Coralie Charriol, rayonnante directrice de l’entreprise « Charriol ». Née en 1977, elle enchaine, lors de son enfance, différents établissements scolaires à travers le monde. Puis entreprend des études en communications à Boston qu’elle termine en 1999. Sa formation achevée, elle part au Japon perfectionner la langue du pays. L’occasion idéale pour elle d’intégrer l’entreprise familiale « Charriol », spécialisé dans la création de montres. « À partir de l’an 2000, Je me suis occupé du marché japonais car j’étais sur le terrain. Je m’occupais de faire des ventes, de promouvoir des produits et d’organiser des événements. J’étais un peu l’ambassadrice de la marque », explique-t-elle, très enthousiaste. « Petit à petit je suis devenue plus innovante dans la création de produits. », ajoute-t-elle. Ainsi, durant 20 ans, elle dessine, trouve les concepts et crée de nouveaux objets pour « Charriol » tel une artiste inspirée par la création de nouveaux designs, comme des sacs et des bijoux.
D'employée à patronne
Les années passent et Coralie connait de mieux en mieux son domaine. Arrive 2019, une année tragique pour elle. Son père, directeur de l’entreprise depuis sa création en 1983, disparait tragiquement. Sur le choque, elle ne réfléchit pas et reprend les rênes de l’entreprise. « Après 20 ans de vie à New York, J’ai pris ma famille avec moi et nous avons déménagé à Genève, où les bureaux de la firme existent depuis plus de 40 ans », explique-t-elle. Six mois s’écoulent, le temps de réellement s’installer. Puis la pandémie du Covid-19 se déferle sur le monde. « À cause du coronavirus, le business a été bloqué durant plusieurs mois », s’insurge-t-elle.
Moderniser l’entreprise
Pas préparée à un tel évènement, la pandémie lui a néanmoins permis de faire une restructuration. « Aujourd’hui beaucoup de choses se vendent en ligne. La communication sur les réseaux sociaux est très importante. Pour bien fonctionner et être dans le move, nous devons aussi vendre sur le marché digital », explique-t-elle. Aujourd’hui au cœur de l’action, Coralie s’intéresse au message que la marque transmet ainsi qu’au design. « Je m’intéresse beaucoup à l’écologie. J'essaie donc d’utiliser le moins possible de plastic dans nos produits ». Coralie essaye d’innover, tout en vendant des produits qui marchent depuis des années : des bijoux et des montres, construit à l’aide d’un câble en acier d’une finesse toute particulière. « Tout en changeant quelques détails, j’essaye de moderniser la marque petit à petit », conclut-elle.