L’ONU et l’Organisation mondiale de la Santé envisagent d’ajouter les indices de qualité de l'air aux recommandations touristiques, a annoncé hier en Une Gazeta Wyborcza.
Le tourisme constitue 6% du PIB polonais et les touristes étrangers dépensent en Pologne 13 milliards d’euros chaque année. Les experts du tourisme craignent que les informations sur la pollution de l’air aient un impact défavorable sur le tourisme en Pologne. L’ambassade de Suède avait déjà averti ses compatriotes en 2017 de la faible qualité de l’air en Pologne. En Silésie et en Petite-Pologne, des entrepreneurs slovaques font une campagne d’affichage incitant à venir faire du ski en Slovaquie où, contrairement à la Pologne, l’air n’est pas pollué.
« La qualité de l’air et le tourisme sont de plus en plus étroitement liés. Et l’air pur est devenu un appât à touristes », constate un des experts cités. Le quotidien écrit également que si on appliquait en Pologne les seuils d’alerte sur la pollution de l’air qui s’appliquent en France, « l’état d’urgence » serait déclenché en permanence dans plusieurs villes pendant une dizaine de jours, voire même quelques mois.