Interrogé jeudi dernier à la Diète, le ministre de la Défense, Antoni Macierewicz, a détaillé sa position sur le dossier des hélicoptères Caracal. Tout en reconnaissant qu'avant même sa prise de fonction, il avait un avis négatif sur l'offre d'Airbus Helicopters, il a déclaré ne pas avoir eu d'influence sur le déroulement des négociations menées par le ministère du Développement. Il a également rejeté la responsabilité de leur rupture sur Airbus, qui aurait renoncé de lui-même parce qu'incapable de satisfaire les conditions posées par la partie polonaise.
En outre, le ministre a accusé Airbus et l'opposition de mentir sur les opportunités d'emploi manquées à Łódź, Radom et Dęblin. Il a précisé que dans le cadre de la nouvelle procédure d'achat, l'un des critères de sélection du fournisseur était le fonctionnement d'un centre de maintenance à Łódź. Les premiers appareils devraient être livrés en 2018. Le reste de la commande hors « besoin opérationnel urgent » serait confié « aux deux usines d'hélicoptères en Pologne », ce qui exclurait de facto Airbus. A. Macierewicz a confirmé l'abandon de l'idée de plateforme commune au profit d'appareils plus spécialisés.
Les parlementaires du PiS ont pour leur part répondu aux critiques de l'opposition en suggérant que l'appel d'offres organisé sous le gouvernement PO-PSL avait été rédigé de telle manière à favoriser Airbus, notamment pour compenser la perte résultant de la non-livraison des navires Mistral à la Russie. Le Bureau central anticorruption (CBA) a été saisi pour faire la lumière sur ce point.
Sources: Gazeta Wyborcza, Nasz Dziennik - 21 octobre
La Rédaction (lepetitjournal.com/Varsovie) - Lundi 24 octobre 2016
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