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Interview de Ryan O'Keeffe, batteur du groupe Airbourne

Le groupe Australien AirbourneLe groupe Australien Airbourne
Le groupe Australien Airbourne
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 5 octobre 2017, mis à jour le 18 février 2021

De passage à Valence le mardi 3 octobre pour leur tournée mondiale et avant leurs concerts à Murcia, Malaga et Sevilla, le groupe australien Airbourne nous a accordé une interview exclusive.

C’est devant la Salle Repvblicca que Ryan O’Keeffe, le batteur de Airbourne, nous a accueilli dans leur bus de la tournée. Souvent comparé à AC/DC, le groupe de Hard Rock Australien composé de son grand frère Joel O’Keefe (guitare, chant), David Roads (guitare rythmique et chœurs) et Justin Street (basse et chœurs) a sorti son 4e Opus « Breakin´Outta Hell » l’année dernière et joue les dernières dates de leur tournée mondiale.

Airbourne durant leur concert à Valencia
Airbourne durant leur concert à Valencia

 

Lepetitjournal Valence : Cela va faire pratiquement 15 ans que le groupe existe.  Lorsque vous regardez votre carrière, que ressentez-vous ?

Ryan O’ Keeffe : Je suis très fier de ce que nous avons accompli. Mais c’est bizarre, c’est passé tellement vite. Nous avons sorti 4 albums, parcouru le monde entier lors de nos tournées. Mais oui, nous adorons ça. Nous attendons de voir ce que nous réserve l’avenir avec impatience.

Est-ce qu’il y a quelque chose que vous auriez aimé changer de ces 15 années ?

Non, non y’a rien à jeter ! (rires)

Cet album, Breakin’ Outta Hell, est votre 4e album studio mais c’est le premier que vous enregistrez chez vous, en Australie. Qu’est-ce que cela a changé pour vous ?

C’était bien ! Nous avons toujours voulu enregistrer un album en Australie alors le réaliser dans un des derniers gros studios australiens, le Sing Sing, c’était vraiment cool. Nous avons pu bosser avec Bob Marlette et Mike Frazier. Mais je ne sais pas si nous le referons.

Le groupe Airbourne
Justin Street, Joel O'Keeffe, Ryan O'Keeffe et David Roads

Savez-vous quand sortira votre prochain album ?

Non. Nous recommencerons à écrire après cette tournée.

Après chaque sortie d’album, vous partez immédiatement en tournée pour une année, voire plus. Vous arrêtez-vous à un moment ?

Non jamais ! Une tournée mondiale peut prendre entre un an et demi et deux ans. Donc ça ne laisse pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit d’autre. On n’aurait vraiment pas le temps de se concentrer sur l’écriture. Nous sommes toujours sur la route !

Le meilleur moment pour écrire, c’est donc en dehors des tournées ?

Oui, parce que sinon, nous ne sommes pas concentrés sur l’écriture. Il faut retourner aux sources pour recommencer à travailler et être au calme. Si tu passes ton temps en tournée, c’est vraiment compliqué.

Vous avez fait la part belle à l’analogique plutôt qu’au numérique pour vos enregistrement studio. Est-ce pour une raison particulière ?

C’est parce que cela sonne plus « chaud » et brut. Le digital à tendance à enlever cet aspect. L’analogique est beaucoup plus proche de notre son.

Vous êtes un groupe réputé pour vous donner à fond sur scène, aussi bien des salles de petite taille que dans des stades. Laquelle des deux configurations préférez-vous ?

Les deux me vont, c’est bien de faire l’expérience des deux. Les sonorités sont différentes, le contact avec la foule est différent.

Dans un stade tu vois cette masse bouger, c’est impressionnant. Mais dans une petite salle tu as ce contact avec le public qui est tout autre.

Dans les festivals ce qui m’amuse le plus c’est de voir la réaction de personnes qui ne nous connaissent pas et qui commencent à remuer la tête après chaque chanson !

Vous jouez différemment en fonction du lieu ?

Non, nous nous donnons toujours de la même façon.

Je dis ça parce que certains groupes jouent d’une autre façon dans les grandes salles, en essayant de faire chanter la foule plus que d’accoutumée.

Oui mais nous, nous avons toujours fait ça depuis le premier jour.

Lors de l’écriture de vos chansons, pensez-vous immédiatement à la manière dont la chanson va « sonner » en live et à la façon dont le public interagira avec vous ?

Nous écrivons nos chansons comme ça depuis le début : nous avons toujours mis le show en première place dans la vie du groupe. Cela explique le fait que nous soyons toujours sur la route !

Vous avez commencé la batterie à l’âge de 11 ans. Qui était votre modèle dans les batteurs ?

(Il répond sans hésiter) Nicko Mc Brain d’Iron Maiden. J’ai toujours été fasciné par sa façon de jouer. Il est vraiment très original. [NDLR : Nicko Mc Brain avait enregistré l’album Marche ou crève du groupe Trust contenant leur titre Antisocial].

La pochette de l'album reprend les codes d'Iron Maiden
Joel vs. Eddie

En parlant d’Iron Maiden, la pochette de votre album emprunte leur style. On dirait Eddie, la mascotte du groupe !

C’est vrai que le style ressemble, mais c’est Joel en fait !

Vous avez créé le groupe avec votre frère Joel. Avez-vous un conseil à donner à Liam et Noel Gallagher sur l’art de bien s’entendre avec son frère ?

(Il rigole). Oh je ne sais pas ! Nous sommes tous différents mais quand nous discutons de quelque chose, nous nous demandons avant tout si c’est pour le bien du groupe ou pas. En général cela coupe court aux discussions car nous mettons le groupe avant tout.

Les frères O'Keeffe, fondateurs du groupe Airbourne
Les frères O'Keeffe, fondateurs du groupe Airbourne

Comment voyez-vous l’avenir du groupe maintenant que vous avez quasiment tout connu ?

Nous allons juste continuer de faire ce que nous faisons de mieux : du Rock ‘n Roll !

Vous imaginez-vous votre vie sans Rock‘n Roll ?

Non, c’est impossible pour moi ! Je n’ai fait que ça toute ma vie !

Est-ce que vous avez un pays dans lequel vous préfèrez jouer ?

Non parce que je ne pense qu’à jouer et on bouge tellement... Nous prenons les pays comme ils viennent. Je me contente de profiter d’être en tournée.

Quels conseils donneriez-vous à un groupe qui débute ou à ceux qui rêvent d’être des rock-stars ?

(Il soupire) 15 années à travailler dur ! Je veux dire, ça ne vient pas sans travail. Tu ne peux pas faire ça dans un cadre de vie normale, avec une vie de famille ou ce genre de choses. S’il y a des gens qui veulent vraiment se lancer là-dedans, qu’ils se préparent à travailler dur !

Est-ce qu’il y a un moment où vous en avez eu assez et voulu tout arrêter ?

Non jamais !

Est-ce qu’il y a un ou des groupes que vous suivez actuellement ?

Oui, Desecrator qui nous accompagne pour la première partie. Je les ai vu jouer quelque fois en Europe. Ils ont un son du style Metallica, ils sont vraiment bons.

Et si vous aviez trois albums à conseiller ?

Number of The Beast d’Iron Maiden, British Steel de Judas Priest et le Live in Donnington d’AC/DC.

C’est la première fois que le groupe se rend à Valencia, vous avez eu le temps de visiter un peu la ville ?

Oui nous avons eu le temps ! Hier nous sommes allés à la plage, nous avons mangé des fruits de mer et après, quelques burgers dans la ville. Nous avons enfin pu voir la lumière du soleil !

Oui, ici vous êtes plutôt bien tombé pour le soleil !

Ouais c’est clair !

Vous avez aimé la ville ?

Oui, surtout la vieille ville ! Nous l’avons trouvé vraiment cool.

Vous voyagez partout dans le monde. Est-ce que vous en profitez pour organiser un peu des visites ?

Non. On espère juste avoir de la chance avec les journées off. Mais on ne peut pas forcément prévoir où exactement. Par exemple, hier on avait une journée off ici, on a pu gouter au soleil Valencien, c’était cool !

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