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La victoire se fait désirer (Valencia CF 1 – 1 Leganes)

une attaque en berneune attaque en berne
© www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 20 octobre 2018, mis à jour le 21 octobre 2018

C’est au moment où le Valencia CF commençait à montrer des signes d’amélioration dans le jeu que la trêve internationale a pointé le bout de son nez. Ce samedi, les supporters présents à Mestalla espérait bien vivre la première victoire de leur saison dans leur antre. Il n’en fut rien, encore une fois, la faute à une attaque en cruel manque de confiance.

 

Une équipe qui domine mais qui ne conclut pas

Malgré l’absence de nombreux titulaires, le Valencia CF entamait sa rencontre en dominant son adversaire. Une domination stérile puisque les attaquants ches se sont rarement mis dans les meilleures dispositions pour frapper au but.

L’équipe peine à conclure ses actions. La dernière passe est souvent interceptée, les centres sont trop tendus, trop déviés… Kondogbia, arrivé trop tard de ses obligations internationales avec la République de Centrafrique, a fait défaut au milieu de terrain. Sa présence rassure et permet aux défenseurs de souffler mais surtout aux ailiers de partir plus aisément vers l’avant.

Coquelin xxl face a leganes

Son absence a pu passer inaperçue, tant Francis Coquelin a signé sa meilleure performance depuis qu’il porte les couleurs Blanquinegras. Efficace dans le repli défensif et dans les relances, le français a livré une partition impeccable.

 

En face, une défense solide et une insolente réussite

Gonçalo Guedes est capable de déséquilibrer à lui seul l’équipe adverse. Sa capacité de percussion permet de libérer les espaces pour les attaquants. Aujourd’hui, son absence a permis au Leganès de positionner un bloc défensif compact.

Le Leganes n’aura pas eu trop besoin de s’employer pour trouver le chemin des filets en bénéficiant d’un penalty généreux accordé par arbitrage vidéo pour une faute de jeu dangereux. Un but qui aura totalement déréglé le jeu valencien devenu lent, brouillon et sans but.

Un bon match pour Parejo

N’ayant plus rien à perdre, Marcelino a décidé de tout miser sur l’attaque. Malgré un jeu ultra offensif, les occasions ne se succédaient et le Leganès ne se sentait pas en danger. La lumière est finalement venue de Gaya, qui n’a pas hésité à frapper au but, et qui a vu son tir dévié et finir dans les filets.

 

Faut-il s’inquiéter ?

Sur le papier, le Valencia CF s’est offert un excellent recrutement estival. Marcelino a montré ses capacités de coaching la saison passée en propulsant une équipe que l’on donnait morte à une très bonne 4e place.

Qu’est-ce qui a donc changé pour voir cette équipe, peu modifiée à vrai dire par rapport à la saison passée, trainer à une pénible 11e place et avec un tel bilan comptable (1 victoire, 7 nuls, 1 défaite) ? La confiance sans aucun doute. En engrangeant des résultats médiocres, la confiance qui avait habité les travées du club a décidé de changer d’air.

Gameiro a dispose de bonnes occasions

Avec une telle armada offensive, ne marquer que 7 buts (dont seuls 3 sont l’œuvre d’attaquants purs) ne fait que pointer du doigt un secteur du jeu devenu fantomatique. Les attaquants se le répètent chaque semaine, avant chaque rencontre, tel un mantra « cette fois, c’est la bonne » en vain.

Le calendrier s’annonce plus favorable au club jusqu’à la fin novembre. De quoi redonner la confiance aux avant-postes. Mais un seul doute subsiste encore : le club peut-il se permettre de tenter sa chance en Ligue des Champions ? Une contre-performance ce mardi serait une grande désillusion pour tous, tant les attentes placées dans cet effectif sont énormes. Trop de pression pour eux ?

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Publié le 20 octobre 2018, mis à jour le 21 octobre 2018

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