

Match tranquille pour les Valenciens ce soir à Mestalla. Jamais mis en danger par des Basques trop frileux et brouillon offensivement, les joueurs de Marcelino continuent sur leur nuage. Avec cette victoire, les ches se replacent dans la course à l'Europe.
Une équipe qui tourne, un jeu qui peine à s'installer
Face au pressing haut des Basques, le Valencia CF a opposé un jeu court au milieu de terrain avec une paire Kondogbia – Parejo permutant à plaisir et servant de point d’appui à Ferran et à Cheryshev. Si le Canterano a multiplié les courses, le Russe n’a pas été en jambe ce soir.

Et pourtant, les occasions les plus dangereuses sont arrivées sur les côtés pour les ches. Titularisé sur le flanc droit de la défense, Daniel Wass a eu un apport offensif conséquent. Seul ombre au tableau : le Danois a eu tendance à repiquer au centre, empiétant sur la zone de jeu de Rodrigo Moreno.
Jouant à reculons durant une grande partie du match, le double-pivot de Marcelino a bien été muselé par le dispositif de son acolyte, Gaizka Garitano Aguire. Résultat : une première mi-temps très équilibrée avec des occasions des deux côtés mais aucun but.
Peim ! le pétard de Rodrigo
A priori, tout prêtait à croire qu’un énième match nul serait à la conclusion de la rencontre.
49e minute. Santi Mina dispute un ballon aux abords de la surface. Un contre favorable plus tard, il remet un ballon flottant de la tête que Rodrigo catapulte dans le petite filet gauche d’Herrerin d’une magnifique reprise de volée. Un golazo.

Derrière ce but, il y a un ajustement tactique survenu à la pause. Rodrigo a été placé un cran au-dessus offensivement, autour de la surface de réparation. Jusqu'alors, il servait de point de percussion au milieu de terrain, ce qui l'a isolé des actions offensives.
Quelques mètres de différence sur le pré mais qui ont permis à Santi Mina de bouger les défenseurs centraux de l’Athletic avec plus de facilité. Les côtés se sont ouverts, même si Cheryshev et Ferran n’en n’ont pas forcément profité.
Kevin Gameiro, entrée gagnante
Entré à la place de Santi Mina à la 70e minute, il aura fallu peu de ballons à l’attaquant français pour s’illustrer.

Car forcément, Los Leones, en cherchant a revenir au score, ont ouvert leurs lignes plein axe. Gameiro a pris plaisir a jouer de sa fraîcheur et des ses appels en profondeur pour se retrouver en position idéale, d’abord servi par Neto mais loupant de peu le cadre, puis sur un caviar de Soler en fin de rencontre.
Un 2e but qui scellait la victoire des ches. Mestalla en a profité pour célébrer une nouvelle fois la qualification en finale de la Copa del Rey. L’équipe garde le sourire et peut préparer sereinement la rencontre d’Europa League de jeudi face au FC Krasnodar.
