Avec une défense décimée, le Valencia CF recevait un Real Madrid en état de mort cérébrale après son élimination en Copa del Rey face à Leganès. Marcelino a titularisé une charnière défensive inédite avec une paire Coquelin - Garay. Mais encore une fois, l’arbitrage va faire couler beaucoup d’encre dans la presse sportive valencienne. Une honte...
Un Real ressucité par l’arbitre
Le Valencia CF devrait commencer à songer sérieusement à faire pression sur les instances espagnoles du football tant les décisions arbitrales en sa défaveur s’accumulent. Javier Estrada Fernandez n’a montré aucun remord à siffler deux penaltys pour le Real Madrid.
Le premier est indiscutable : sur un corner mal négocié par les blanquinegros, l’attaque du Real Madrid a profité de la fraîcheur de la charnière mis en place par Marcelino pour faire sauter le verrou.
Et pourtant à ce moment du match ce sont bien les ches qui dominaient la rencontre, sans toutefois se montrer dangereux. Même si les deux équipes semblaient tétanisées par l’enjeu, ce sont les valenciens qui se montrait les plus entreprenants.
Mais l’homme en noir a préféré dicter sa sentence en fin de première période. Sur un contact anodin de Montoya sur Benzema, l’homme du match signalait le point de penalty. Lo de siempre diront certains supporters.
Amère défaite
La pilule aura du mal à passer. D’une part parce que ce Real Madrid en plein doute était prenable. Hésitant dans ses prises de balles, n’arrivant pas à faire sortir le cuir proprement, les Merengues n’avaient pas montré un tel visage depuis des lustres.
On a presque égalisé mais sur la fin nous avons accusé la fatigue accumulée depuis mercredi et sur la fin de la rencontre.
Le Valencia CF était toujours à l’initiative mais le Real se montrait très dangereux sur les quelques actions dont il a disposé. Après la réduction du score de Santi Mina, les joueurs de Marcelino se sont rués vers l’attaque. Avec des assauts répétés durant 20 minutes, la fatigue s’est accumulée et les espaces se sont ouverts à l’arrière : Marcelo puis Kroos scellaient le score pour le Real et les tribunes de Mestalla commençaient à se vider.
Un tel score est injuste pour les supporters ches. Mais ils le savent bien, le club va avoir besoin d’eux pour la fin de la saison.
Une attaque en panne
L’attaque du Valencia manque cruellement d’efficacité depuis plusieurs matchs. Si l’on regarde les dernières rencontres, exception faite du match de coupe face à Las Palmas, rares sont les moments où le Valencia CF a mené une action jusqu’au bout. Aujourd’hui le salut est venu sur corner. Mais où est passé la tant redouté efficacité des contres du début de saison ? La où l’équipe parvenait à marquer après 7 touches de balles, il en faut aujourd’hui près du double pour arriver sur les 22 mètres adverses.
Sorti sur blessure, Guedès a de plus en plus de mal à peser dans le jeu. Usé par la répétition des rencontres, l’effectif a perdu de sa vitesse, avec ou sans le ballon. Zaza ne trouve plus le chemin des filets depuis de nombreuses journée. L’attaque cale et cela n’est pas sans conséquence.
Mais pour Marcelino, c’est la défense qui pose problème : Depuis plusieurs mois on prend trop de buts. Les rivaux ne dominent pas mais nous mettent des buts facilement. Quand on joue contre les grands de la Liga, il faut prendre moins de buts
La semaine qui arrive s’annonce décisive pour le club, avec la demi-finale aller de coupe face au FC Barcelone et une rencontre de Liga face à l’Atletico Madrid.
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