Que grandes ! Que collonuts ! Ils l’ont fait ! Le Valencia CF remporte sa 8e Copa del Rey en battant le FC Barcelone dans un match tactiquement remporté par Marcelino. Comme quoi, la persévérance a toujours du bon.
Une première mi-temps parfaite
Il y a des signes qui ne trompent pas. Et quand Ernesto Valverde, le coach du Barça effectue un double changement en début de 2e période, c’est que ses choix tactiques n’étaient pas les bons. Ou tout simplement que les Catalans se sont vus trop forts, trop confiants, trop surs d’eux.
En face, il y avait onze guerriers. Onze soldats blanquinegros qui n’ont pas eu peur de regarder l’ogre Barcelonais les yeux dans les yeux. Même si les blaugranas avait la maîtrise du ballon, ce sont les Valenciens qui se sont montrés les plus dangereux.
Rodrigo avait tenté sa chance à la 5e minute, mais Piqué effectuait un retour tonitruant pour sauver le ballon sur la ligne. Barcelone, effrayé par la vivacité des contres valenciens ne se risquait pas à l’attaque. Malgré cela, leurs filets ont tremblé par deux reprises. La première par Gameiro, sur une merveille de combinaison entre Paulista et Gaya, et la 2e sur une percée côté droit de Carlos Soler qui centrait pour Rodrigo.
Tenir malgré les coups du sort
Les entrées d’Arturo Vidal et de Malcom ont posé beaucoup de soucis aux Valenciens. Leur force de percussion conjugué aux assauts de Messi ont fait envisager le pire à plus d’un supporter. Marcelino haranguait ses joueurs à jouer avec patience. Une avance de deux buts, même face aux Barça, avec une défense aussi compacte… le titre ne pouvait pas s’échapper.
Même après le poteau de Messi, les ches ont continué à résister. Parejo a sans doute joué un de ses meilleurs matchs depuis qu’il porte les couleurs du Valencia CF. Juste, précis, le capitaine a dû abandonner prématurément le terrain après s’être blessé en glissant sur un coup-franc. Une action bête qui a chamboulé le jeu des Valenciens.
L’équipe aura touché le fond, avant de connaître l’extase
Jaume aura résisté aux tentatives de Messi et ses coéquipiers mais il n’a rien pu faire sur le but blaugrana. Il restait 15 minutes de jeu. Marcelino blindait son milieu de terrain et effectuait ses derniers changements. Les minutes s’écoulaient et le Barça s’effaçait du terrain. Guedes aurait pu aggraver le score en fin de rencontre mais il a été trop maladroit devant le but ou sur sa tentative de loin.
Au coup de sifflet final, l’extase envahit le terrain. Et il y avait de quoi. Quand on regarde en arrière, cette saison aura été paradoxale à tout point de vue. Une véritable montagne russe émotionnelle. Quasiment relégable fin 2018, il aura fallu le miracle de Piccini face à Huesca pour sauver la tête de Marcelino.
Le coach Asturien aura marqué la saison de son empreinte. Croyant dur comme fer à son schéma tactique en 4-4-2, vouant une confiance aveugle à ses joueurs et que son équipe était faite pour bâtir de grande chose, il n’a pas pu retenir ses larmes en fin de rencontre. Parejo n’ont plus. Moi non plus. C’est la magie du football. Souffrir avec son équipe. Continuer d’y croire. Et finalement savourer ces rares moments, ces moments rares.
Ce n’est que du foot mais qu’est-ce que c’est bon !