Le président Kaïs Saied rencontre les ambassadeurs de l'UE

Le président de la République, kaïs Saied, a tenu le 23 février 2021 au Palais de Carthage, une réunion avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne accrédités en Tunisie, présentés par M. Marcus Cornaro, ambassadeur de l'UE et chef de la mission.

Au cours de cette réunion, plusieurs questions ont été discutées, notamment la stratégie de coopération avec l'Union européenne et les relations bilatérales de la Tunisie avec les États membres de l'Union. Les bonnes relations tunisiennes avec ses amis et partenaires européens ont été confirmées et les moyens de renforcer la coopération économique et financière entre les deux parties dans tous les domaines ont été évoqués, ainsi qu'un ensemble de sujets ayant trait au rôle de la Tunisie dans son entourage et son rôle dans l'établissement de relations égales avec ses partenaires de l'Union européenne

Le chef de l'État a renouvelé la nécessité de réétudier les questions précédentes qui n'ont pas pu trouver de solutions durables à l'instar de l'immigration, de l'argent pillé et des questions de coopération économique et financière.

Le président de la République a expliqué que la lutte contre la corruption, la récupération de l'argent pillé à l'étranger, la fourniture de vaccination contre le coronavirus et l'achèvement de grands projets tels que la cité médicale des Aghlabides à Kairouan et le TGV qui relie Bizerte au sud tunisien, sont tous des sujets de première importance.

Une telle réunion est une occasion au cours de laquelle le Président de la République a confirmé son attachement à l'édification d'un État et d'une société de droit, et a rappelé les constantes de la politique étrangère tunisienne, à nouveau son attachement à la constitution. Il a précisé que l'instabilité politique n'a rien à voir avec l'instabilité gouvernementale, en insistant sur le fait que la Tunisie a les capacités d'être démocratique.

Il a insisté sur le rôle important des femmes tunisiennes dans divers domaines, ainsi que celui de la société civile tunisienne, considérant qu'ils sont le véritable moteur de la vie politique aujourd'hui. Il a également mentionné le concours des jeunes dans le succès de la révolution, considérant que la liberté en est le pilier principal.