Décidément, les grands rendez-vous sportifs qui se profilent au Japon en 2019 et en 2020 (Coupe du Monde de rugby à XV et Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo) vont vraiment chambouler la vie de nombreux Japonais, même dans des domaines que l'on pensait non concernés.
Alors qu'actuellement ils fleurissent dans le rayon presse des konbini au Japon, les magazines pour adultes devraient vite devenir de plus en en plus rares. Et ce sont bien les événements sportifs mondiaux qui en sont la cause.
D'après l'agence de presse japonaise Kyodo News, les groupes Seven-Eleven Japan Co et Lawson ont décidé de mettre fin à la vente de la presse à connotation sexuelle dans leurs magasins afin d'améliorer leur image auprès de la foule familiale et internationale qui se rendra dans l'Archipel pour suivre ces deux événements sportifs. Donner une bonne impression est primordial pour ces deux grands acteurs du marché de la supérette.
Toujours d'après Kyodo News, la recette des ventes des magazines pour adultes pour les konbini Seven-Eleven représente annuellement 1% des ventes totales, sur ses 20 000 boutiques.
Quant à Lawson, ce n'est en fait pas la première fois que cette lecture grivoise est bannie. Depuis novembre 2017, les konbini Lawson de la préfecture d'Okinawa ont arrêté d'en vendre. C'est au tour des 14 000 autres magasins à travers le Japon de connaître bientôt le même sort.
Et pour la concurrence, même son de cloche, si ce n'est que le bannissement des magazines pour adultes est d'actualité depuis déjà quelque temps. En effet, tous les konbini Ministop ont stoppé la vente de la presse adulte depuis 2017. Le groupe FamilyMart a lui aussi interdit cette presse dans les rayons de 2 000 de ses boutiques, sur 16 000.
Seven-Eleven et Lawson leur emboîtent donc le pas avec en ligne de mire, l'accueil des centaines de milliers de visiteurs internationaux pour la Coupe du Monde de rugby à XV et Tokyo 2020. Petit rayon de soleil pour les habitués de ce rayon des konbini Seven-Eleven : la décision finale du bannissement total reviendra au directeur du magasin en cas de franchise.