Alerte levée au Japon après le lancement d'un missile nord coréen

Ce matin du 13 avril 2023, à 7h55, un missile balistique nord-coréen a été envoyé en direction du Japon déclenchant une alerte sur l'île d'Hokkaido, au nord du pays. Les habitants de la région ont alors été priés de s'abriter en sous-sol.

Le bureau du premier ministre Fumio Kishida a également confirmé la menace sur Twitter : « la Corée du Nord a lancé ce qui semble être un missile balistique ».

À 8h40, la possibilité que ce missile touche les terres a été écartée et les autorités japonaises ont annulé l'alerte, expliquant qu'un système d'alerte d'urgence avait prédit à tort que le missile tomberait près de l'île. 

Cependant, il est demandé aux locaux de faire attention à d'éventuels débris de missiles dans la région.

Les garde-côte japonais ont déclaré que le projectile qui semblait être le missile était tombé en mer à l'est de la Corée du Nord. Ils ne reportent pour l'instant aucun dommage le long des côtes.

Un climat de tension qui s'aggrave

 "Ce lancement constitue une violation éhontée de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, accroît inutilement les tensions et risque de déstabiliser la sécurité dans la région". "Les Etats-Unis prendront toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du territoire américain et de leurs alliés de République de Corée et du Japon." a depuis annoncé Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine.

Les détails du lancement sont en train d'être analysés "en détail", a souligné l'état-major sud-coréen.

Depuis le 23 mars, Pyongyang a affirmé avoir mené trois tests d'un "drone sous-marin d'attaque nucléaire" capable de "produire un tsunami radioactif de grande ampleur". Des engins connus sous le nom de "Haeil", qui signifie tsunami en coréen. Le régime nord-coréen a également dit avoir procédé au lancement d'un missile balistique intercontinental (ICBM) le 16 mars.

L'an passé, la Corée du Nord s'est également déclarée puissance nucléaire "irréversible", enterrant ainsi toute possibilité de négociation sur sa dénucléarisation.