Édition internationale

CINEMA – Le mois du documentaire démarre ce week-end à Yokohama et Nagoya

Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 5 janvier 2018

La 12e édition du mois du documentaire démarre ce week-end dans l'archipel nippon. Du 19 au 30 novembre, ce sont les villes de Yokohama et de Nagoya qui vont accueillir pour le Japon cet évènement international, et destiné à rendre visible des films peu diffusés. Au total, une quinzaine d'?uvres aux thématiques très diverses seront projetées 

Les amateurs de septième art vont être gâtés durant les deux prochaines semaines, avec le lancement au Japon de la 12ème édition du mois du documentaire, destiné à rendre visible des films peu diffusés. Créé en 2000, cet évènement international avait été organisé l'an dernier dans 1.222 lieux, accueilli près de 120.500 spectateurs, et avait fait découvrir plus de 2.000 films dans plus de cinquante pays. Dans l'archipel nippon, ce sont les villes de Yokohama et de Nagoya qui accueilleront cette année l'évènement, avec des projections du 19 au 30 novembre.

Panorama de la création contemporaine
En partenariat avec le cinéma Jack and Betty, l'Institut franco-japonais de Yokohama donnera le coup d'envoi ce week-end et présentera cinq films pour faire un panorama de la création documentaire contemporaine. Trois d'entre eux seront consacrés aux portraits de personnalités marquantes du monde des arts. Il y aura notamment Yves Saint Laurent - Pierre Bergé, l'amour fou de Thoretton Pierre, qui raconte l'histoire d'amour entre deux hommes passionnés par la quête du beau, et qui révolutionneront le monde de la mode.

Icône troublante de la transsexualité, Akihiro Miwa s'était particulièrement fait remarquer dans Le Lézard noir, réalisé par Kinji Fukasaku (Photo DR)

Des documentaires s'intéressant au Japon seront aussi projetés avec Miwa, à la recherche du lézard noir, qui revient sur l'icône centrale du film de Kinji Fukasaku, Akihiro Miwa. Au travers d'une longue interview menée par Pascal-Alex Vincent, cette véritable star transsexuelle, fan d'Édith Piaf, revient sur son parcours cinématographique et musical hors du commun. Dans L'Anabase de May et Fusako Shigenobu, Masao Adachi et 27 années sans images, Éric Baudelaire nous mène de Tokyo à Beyrouth pour faire découvrir les souvenirs de May, fille d'un leader de l'armée rouge japonaise, et d'Adachi, cinéaste japonais radical. Les séances seront au tarif fixe de 1.300 yens.

Thématiques de la femme, de l'enfant et des arts à Nagoya
A Nagoya c'est l'Alliance Française qui organise à partir du 22 l'évènement en partenariat avec l'Aichi Art Center. Dix films seront projetés avec pour principales thématiques la Femme, l'Enfant et les Arts. Parmi les films diffusés Paradis de Marie-Hélène Rebois, qui explore la danse contemporaine à travers l'?uvre de José Montalvo, chorégraphe français d'origine espagnole, et où se mélange hip-hop, ballet classique ou encore danse africaine.

Avec Femmes du monde, Marc Jampolsky suit le travail de Titouan Lamazo, qui rend hommage aux femmes des cinq continents (photo DR)

Dans un autre registre, Femmes du monde, réalisé par Marc Jampolsky, suit les traces du navigateur et peintre Titouan Lamazo. Ce dernier a réalisé de nombreux portraits de femmes des cinq continents entre 2001 et 2007, chacune ayant un parcours insolite et des origines sociales et culturelles diverses. Les petits soldats revient quant à lui sur le quotidien des enfants soldats au Libéria, pays d'Afrique de l'Ouest qui a subi 14 ans de guerre civile. Agés de 9 et 17 ans, ces jeunes garçons et filles embrigadés racontent leurs histoires marquées par des meurtres, enlèvements, viols, mais aussi l'espoir de reprendre une vie normale. L'accès aux séances est gratuit à Nagoya.
En France, la cinémathèque française à Paris diffuse jusqu'au 23 novembre des films documentaires puis de fiction consacrés aux problèmes sociaux du Japon. Fondées en 1986 par Tetsujiro Yamagami, les Productions Siglo s'intéressent notamment à l'alcoolisme, la pollution et la pauvreté qui peuvent frapper l'archipel nippon, et aux classes sociales parfois délaissées par le cinéma traditionnel japonais.
Q.W. (http://www.lepetitjournal.com/tokyo.html) jeudi 17 novembre 2011

Voir aussi :

Le site de l'Institut franco-japonais
Le site de l'Alliance Française de Nagoya
Le site de la 12ème édition du mois du documentaire

logofbtokyo
Publié le 16 novembre 2011, mis à jour le 5 janvier 2018
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