Les volleyeuses françaises de retour au Championnat du monde en Thaïlande

 

Elles ne sont pas favorites, c’est un euphémisme. Mais comme le disent les athlètes, tant qu’on a une ligne pour courir…

Voilà plus de cinquante ans que l’équipe de France féminine de volleyball ne s’était pas qualifiée pour un Championnat du monde. Et la revoilà enfin, ici, en Thaïlande, en 2025. Alors, nous irons la soutenir.

Cette vingtième édition réunit, pour la première fois, trente-deux équipes, réparties en huit poules de quatre. Les deux premières de chaque groupe rejoindront les huitièmes de finale. Si l’ensemble des matches à élimination directe se dérouleront à Bangkok, la phase de poules se déroulera dans quatre villes qui accueillent chacune deux groupes. Les hôtesses s’appellent Bangkok, Nakhon Ratchasima, Phuket et surtout Chiang Mai. Pourquoi « surtout » ? Parce que c’est là, du 22 au 27 août, que les Françaises tenteront de décrocher leur billet pour la suite de la compétition.

 

 

Intéressons-nous donc ici à la poule C, qui réunit le Brésil, la Grèce, Porto Rico et donc la France.

Le Brésil s’est qualifié grâce à son titre de champion d’Amérique du Sud 2023. Pour placer encore un peu plus l’une des places fortes du volley mondial sur la carte, il suffit de mentionner que ces championnes figurent à la deuxième place du classement FIVB, n’ont raté qu’une seule édition dans l’histoire, en 1967, et ont décroché cinq médailles : quatre d’argent (1994, 2006, 2010, 2022) et une de bronze (2014). Ne leur manque donc que le titre… Sachant que huit joueuses étaient de la finale perdue en 2022, il y aura de la revanche dans l’air !

 

 

Sur le CV de l’équipe de Porto Rico, une septième participation consécutive, ici, en Thaïlande, mais simplement une douzième place pour meilleur résultat. Une performance qui remonte déjà à 2002. Dix-huitième au classement mondial, l’équipe bénéficie du troisième bail de son entraîneur fétiche, qui l’avait qualifiée pour les Jeux de Rio en 2016. Voilà, malgré tout, une équipe déjà plus abordable pour la France, dont nous parlerons dans un instant.

 

 

Ultime adversaire des Bleues lors de cette phase de poules, la Grèce a décroché le dernier ticket disponible via le classement mondial FIVB. Après sa onzième place en 2002, ce n’est que sa seconde participation à la compétition, ce qui fait d’elle l’adversaire le plus abordable pour les Françaises. Seulement trentième mondiale, l’équipe de Grèce a perdu sa meilleure joueuse juste avant le tournoi. Lors d’un match de préparation, l’attaquante Anthi Vasilantonáki s’est gravement blessée au genou. Rien ne sera donc facile pour cette équipe diminuée.

 

 

Et nos Bleues dans tout ça ? Soyons honnêtes, le CV est maigrelet. Septièmes en 1952, lors de la première édition, douzièmes en 1956, vingtièmes en 1974 et disparues depuis à un tel niveau international. L’an dernier, elles ont participé aux Jeux de Paris 2024 et y ont emmagasiné de la confiance et de l’expérience, ce qui leur a permis d’atteindre la quinzième place mondiale et de se qualifier pour cet événement planétaire. Petite présentation pour mieux les connaître. Leur entraîneur en chef est espagnol et s’appelle Cesar Hernández. Parmi les joueuses à suivre : la passeuse Nina Stojiljković, les opposées Iman Ndiaye et Lucille Gicquel, l’attaquante Héléna Cazaute, la contreuse centrale Amanda Sylves et la libéro Juliette Gelin. Tout le mal qu’on puisse leur souhaiter est de se forger, dans les années à venir, un palmarès aussi glorieux que celui de leurs camarades de l’équipe de France masculine.

 

 

Pour vous qui êtes à Chiang Mai ou pouvez vous y rendre pour les soutenir, les matches se déroulent au Centre International d’Expositions et de Congrès aux dates suivantes :

 

• Vendredi 22 août, 16h00 : Porto Rico - France
• Dimanche 24 août, 19h30 : Brésil - France
• Mardi 26 août, 16h00 : France - Grèce

 

Places disponibles en ligne sur : booking.thaiticketmajor.com

 

Pour tout connaître du programme et des informations sur l’événement :

en.volleyballworld.com