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Une future réforme de la loi sur l’IVG en Israël ?

Photographie d'une femme enceintePhotographie d'une femme enceinte
Écrit par Anne-Claire Voss
Publié le 3 décembre 2021

Le Ministre de la santé israélien, Nitzan Horowitz, s'est exprimé sur les réseaux sociaux à propos du texte de loi concernant l’avortement. Selon lui, cette application juridique ne peut-être que « archaïque ». Autorisé mais très restrictif de part ses modalités hospitalières, celui-ci devrait être revisité.

 

Dans un état où la religion est prégnante, l’avortement suscite des débats éthiques, juridiques et religieux. Le ministre, Nitzan Horowitz, est revenu sur ce texte de loi par le biais des réseaux sociaux, déclarant ne pas cautionner ses modalités jugées « délirantes ».

 

 

Une méthode de prise en charge des patientes controversée

Israël, pays religieux, autorise depuis 1977 l’avortement mais avec bon nombre d’obstacles imposés aux femmes. La loi sur l’IVG implique un accord à l’unanimité d’un comité hospitalier pour qu’une femme puisse avorter. Composé de trois personnes, tout hôpital a le choix de sélectionner son personnel destinés à cette opération bien particulière. Une consigne : décourager la patiente à avorter. Face à ce process adopté depuis des décennies, un projet de loi sera présenté par les législateurs membres du parti politique de gauche, le Meretz.

 

Le texte de loi sur l’avortement mis sur la tapis

Nitzan Horowitz a la volonté ferme de remanier le texte de loi sur l’avortement. L’intention principale est de mettre un terme à l’obligation d’obtenir l’accord du personnel hospitalier durant les douze premières semaines de grossesse. « Cela devrait être évident que chaque femme doit avoir le droit de disposer de son propre corps. Personne ne devrait pouvoir décider à sa place dans le cas d'une grossesse non-désirée » a t-il déclaré.

 

Un accès aux organismes d’assurances maladies

Le ministère de la santé souhaite notamment permettre aux compagnies d’assurances maladie d’encadrer les avortements médicamenteux. De cette manière, les hôpitaux n’en seraient plus les seuls responsables.

Anne-Claire Voss
Publié le 3 décembre 2021, mis à jour le 3 décembre 2021

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